Ainsi tout annonce que c’est une espèce parti cuiièré.
Elle est longue ae cinq o-u six pouces"argentéè, plombée kir
le dos,'et à la caudale jaunâtre. 1/auteur ne parle d’auciiné tache
a l ’operculç. .
M. Ruppel assure Favoir trouvée-dans la mer Rouge ,
mais une seule fois' à Tor ; 41 ne lui donne pas tout-à-fait
les mêmes nombfëÿ. '
D: 8 — 31 — i /V 2 —. 1/26 — 1, etc.
Les caranx qui vont suivre et qui composent notre
troisième groupe, n’ontpoint de fâusàès nageoires, et tous
les rayons de leur seconde dorsale,“ainsi qüecfeux de
leur seconde anale, sdnt Veunis par une membrane*.e|m-
mune. La première espèce exceptée, il s’en faut aussi de
beaucoup que les bandes écailleuses de deqr ligne latérale
forment des rubans aussi larges que ceux du saurel et du
rotler : mais d’ailleurs ils en ont la forme peu élevée et
lè profil à peu pr 'esa droit.
Les caractères distinctifs de la plupart de ees espèces
sont trop pep apparens pour que. les naturalistes qui ne
îes ont pas rapprochées et ne les ont pas décrites en
regard les unes des autres, aient pu les signalée suffisamment,
en sorte quil restera à lete égard quelques embarras
de synonymie. On peut les distinguer les unes des
autres principalement par les proportions, relatives des
deux portions de leur ligne latéralej. par le plus on moins
de courbure de sa première moitié, par la ligne tantôt
droite, tantôt courbée en. différons sens, que forme le
bord inférieur de leur opercule, et par leur ojarps qui,
d’un# ferme assez ■ :#d&îfie^'‘»fcelie du sauréR prend par
degrés plus de hauteur proportionnelle et se comprime
davantage.
” I)anS les! espèces plus élevées iléq;êst.de rémarquables
par lé nu,, de leur poitrine ,f et d’autres par leurs dents
maxillaires rangée^ en une seule série, tandis que le grand
nombre, lé sa en velours.
L e CÂRANX * GROS- OEIL."
ÇCaranx hoops, nob.)
•Notre première espèce approche du rotler par l’étendue
de là partie cuirassée do sa ligne latérale, et par la grandeur
des boucliers dont elle est garnie, qui est du quart
dé la hauteur du corps; -
. Ce poisson est plus court que le maquereau et que le saureL
Sa hauteur est du quart de sa longueur. Son épaisseur de mqitié
de sa hauteur. Sa tête à le quart de sa longueur totale. Son oeil
est grand, d’un peu plus du tiers de la longueur de sa tête, garni
de deux grandes paupières graisseuses, semblables à celles du
maquereau. La boüche n’est fendue que jusque sous le devant de
r Fogil. Son maxillaire va jusque sous le milieu,,^t spn extrémité
est tronquée en artk rentrant. Une rangée de dents1 très-fines, et
très-serrées garnit chaque mâchoire. Il y en a deux petits^groupes^
à l’extrémité antérieure du vomer, une bande à chaque palatin
et une sur la langue, en velours très^-ras. L’angle du préopercule
est 'arrondi: Son limbe ne se distingue point de la joue par une
saillie j il est large et légèrement strie ôu veiné. L’opercule est
écbancréj en arc de cerclé; ce qui lui fait une pointe obtuse au~
• dessous, et une arrondie au-dessus de l’échancrure. Son bord
•inférieur descend obliquement et est rectiligne. La joue et l’oper-
'Cule ont des écailles , et le crâne et le. front jusques entre les yeux.