42 LIVRE IX. SCCMÈÉItOÏDES,
pectorale, la deuxième dorsale et la caudale y sont peintes en jaune.
La première dorsale, les ventrales et l’anale.y sont blanches.
Ces jeunes naturalistes' lavaient appelé caranx xan-
thurusj nom que aojis avons cru devoir conserver.
Le Caranx ferbaei»
(Caranx ferdau > Rupp.$ ScorritteF ferdau± ForsL.)
Le caranx ferdau de la mér Rouge, tel que le représente
-M; Ruppel (Atl.^. pl. ^5, fîg. 6 ) , doit ressembler
bêajtféoug k ç,é poisson Re Java;
Il a cinq taçhes ou demi-bandes.' verUckleÿ brunâtres le long- de
' chaque côtgà la hauteur de la ligne latérale, qui a la même courbure
que’dans?le maté; mais son corps, parait plus cojurt,~ surtôut <3ê là
partie-postérieure. Sahauteurn’estpas trois fois et demie dans s%‘
donguenr. La longueur de ses* pèctofales égale cette hattteur&Ôn
ne lui. remarque point de tache noire a l’opercule.
Les nombres-donnés par JM. Ruppel .sont- :
Dy7 — 0?/23j A. 2 — 0.£/2f^C^Ë? P^20.^V. J/5.
Sa flilgueûr est é * seize'poUr.es.
Ferdaii èst son nom vulgaire à Gomiod. Le scomber
ferdau de Forska], .ainsi nomm^ii Djidda, "a I k b les
memes tachep verticales ] auxquelles" s S q ^ ^ p t quelques
gouttes dorées? suri les flancs; mais Fbrskal : lui Roanne
pour nombres : B 7; D. 6 — \ t-. 4/29-; A. 2 —-
C,4t>; P 2 I ; V .4/oï ce qui s’accorde bien mal avec ceux
de M, Ruppel.
Le Caranx t ré. .
( Caranx ire , nob.)
Une espace trçs-semblable au maté-paré par sa ligne
latécalé ,v:t ,
mais dont les pectorales sont beaucoup plus courtes (elles n’ont
-pas toutes.-fait le cinquième de la longueur totale), se distingue
d^ailleurs, et de oelle-là et de tontes les autres; par.une large tache
" noire au sommet de la partie 'antérieure et élevée de sa deuxième
dorsaie ; elle n’en a. point à l’opercule. Tout son corps, est argenté
- et teint d’azur vers le dos. Dans l ’état frais, il est très-brillant. «Ses
nageoires sont: jaunâtres. On compte trente^trois. ou trente-quatre
boTJçiïerslà.'la partie^droite de sa ligne latérale. Son profil est légèrement'
cV-iîicaye^ et le bi>fd .trèsroblique de. son -préopercule un peu
AlMp^en c/v
D. 8 ou 7 —’A—1/25.; etc.
Sa*hauteur, au milieu, est trois'fois et un tiers dans sa longueur.
- Son< épâisseiîr, trois fois dans sa’Hauteur. Sa’^'pééforale et sa (tête
q u a tre '^ iS ; demie dans - sa lohgüeur. -
'Oiotre individu n’a que six pouces, et réspècë..n’en ^atteint que
huit.
On la pêche tbute l’année dans la baie de Pondichéry,
oii les indigènes la nommèht iré-paré. Elle se mange.
• Le Caranx para.
ÇCàranx para, nob.)
,Nous avons reçu de 1^ cote de Malabar par M. Rélenger
et pas : M* Dussümier ; et. par ce dernier de Coromandel,
un^çaranx qui, avec les nombres de boucliers du maté
et de ïiré ,