90 LIVRE IX, SCO'MBÉR-OÏDES.
I>es OngalaiS' nomment ce poisson rat ou gorbo-pa-
rawah. 'On le pêche dans la profondeur, et il est tirés-
estime.
La Carangue a nageoires iîle.ües.
fcGaranx coeruleopinnatus, Rupp.)
Une belle carangue, découverte à la NouveîIé^Guinée
par MM. Quoy et .Gaimard lors de leur second vdÿagë,
et qu’ils ont nommée cararix punctatus,
a les dents aussi fortes, las boucliers aussi larges que le sem, et. les
1 pointes de la seconde dorsale et- d^ J’anale aussi saillantes que le
melampygus. Après la courbure de la nuque, son profil descend
obliquement, mais en droite ligne. Sa ligne latérale devient droite
sous lé quart antérieur de sa deuxième dorsale. On y compte trente-
cinq ou trente-six boucliers. Sa> hauteur est dutiera de sa longueur,
et sa caudale n’en a que le cinquième. Sa poitrine est écailleuse, etc.;
tous caractères qui là rapprochent du ]sem : mais sa deuxième
dorsale, sa caudale et soft anale, sont d'un bleu foncé, <ie qui lui
fait un caractère très-distinctif, qui cependant s'efface' dans la
liqueur ou par le dessèchement. Son .corps est argêhté , teint de
verdâtre sur le dos, et semé irrégulièrement de points, les uns
. bleus, les autres noirâtres. C’est une des espèces qui ont le plus de
rayons à leur deuxième dorsale.
D. 7—i;24; A. 2— 1/20. ?■
ha longueur de notre individu est de quinze pouces.. 1
Il nous paraît que c’est le caranx coeruleopinnatus de
M. Ruppel1, dont la description convient entièrement,
si ce nest que les points sur le dos sont indiqués comme
de couleur jaune. Sa taille va à dix-huit ponces. Les
1. Atlas zoologique, poissons, p. too.
CSÂP. XV. carangues. 91
nombres s’accordent assez (D. 8 — 23; À. 2— 19). Il a
été pris à; Djidda.
La C a r a ng u e d e M alabar.
( Carariæ matabaricus, nbnT; Scomber malabaricus/ Bl.,
Sfrst., p; 3 i, ^
L’espèce qui a à la fois le. corps le plus comprimé, la
crête du crâne la plus tranchante, et les boucliers les plus
petits j nous a été envoyde, de. Pondichéry, par j\(L Lesehe-
nault sous le nom de talam-paréj et elle nous semble
être aussi le ta lem ^ p c ^ a h 0 & ^ ^ s> s ^ (pb iSp), .Nous nous
souimes 1 assurés, par l’inspection de findividu j u r lequel
BIoçW a établi .son sçomber malabaricus t qu’il est entièrement,
m mêine.1
Sfi h a u t e j u r , - a u d e m i e d^is. s© longueur.
Ses dents sont toutes en fin velours aûx deux mâchoires,
il n’y en a pas de rangée extérieure plus forlè. Sa ligne latérale
ne devient droite que sôtf&le tiers postérieur de ^cqnde'dôlreale,
après a^oîr décrit un arC tr.ès-ouvert Elle n’a pas moins de trente
boucliers dans cette partie droite; mais ils sont très-pétits comparativement
à ceux des espèces précédentes, Sa couleur est un bel
argenté, teint de lilas vers le dos-. Toutes ses nageoires sont jaunâtres;
mais il a une tache noirâtre à JOpérctâë, à rendrdtt‘ Ordinaire.
‘ i l s—
Notre plus grand individu u’a que dix pouces. M. Russel
ne lui donne que huit pouces, et M. Lescheuault que
neuf; cependant nn individu de la mer Rouge, donné au
Cabinet par M. Ruppel, en a treize;
1. Bloch donne au sien des opercules écailleux; mais oir ne yoit rien de sém-
blable dans son individu, à moms qu!ii n*ait confondu la joue aved l’opercule.