On ignore l’origine du poisson dépése dans le Cabinet
de Berlin.
Nous avons depuis reconnu cette espècé sur un dessin
colorié, fait à Naples daprès le frais, et qui nous a été
communique par M. Àgassis.
; Les fermes sont celles du poisson 4%>oldré' que nous vènohè
{ de décrire. La couleur est u n plombé noirâtre le lô n g dw dos ,
tacheté d’une suite de gros points bleus. Les flânes et le- ventre
sept argentés, avec des jreflets dorés j le dessus de la tête «est» brun,
mêlé de verdâtre. La dorsale, la caudale et-l’anale sont brunes; les
pectorales et les ventrales ont du. jaunâtre. Lïrisde l’ceil est orangé.
Cet individu nest pas plus grand que celui conservé
dans le Musée de Berlin.
Nous trouvons aussi dans les mers étrangères d-eg- cory-
phéuoïdes à dorsale basse, et que nous plaçons à la suite
de nos lampugés. ;
Le L àmpüge ponctué.
T ( Lampuguspuhcèulatüs, nob. ) .
M. DussnmiLer vient ,de rapporter un poisson fort semblable
à natne pélagique par son profil peii mpis
qui se distingue de tous les autres par la formé: des derniers
rayons de > la dorsale.
11 a cinquante-un rayons ^ sa nageoire du dos et Ÿxrigt-çiüq à;
‘ gon ànâié, Sa hauteur est près de cinq fois dans &' longueur'; sa
tête y est cinq fois et un quart, et est.de deux septièmes moins
haute que longue; son profil va en descendant ' oblïqùemebt, et
»e s’abaisse plus vite qu’au bout de ‘son museau; ses pectorales
7 n’ônt que le dixiè^^î de la longueur totale. Les ventrales,, qui
. naissent; un peu plus èn arrière, en ont p»è&j}u huitième; les lobes
de la paud^e eû put , le çiùqp,ème. l i s dix qu î.flauze derniers
rayons de sa- dorade et d e son anale dépassent la membrane par
leur extrémité élargie, en sorti que, lorsque cette nageoire est
cqu'chéë-'ï'il''"semble soient des faiisseX pinnules. Elle est
- 'toute argeiafee’, teinté dé noirâtre Vers le avec quelques petits
points »noirs et peu noufefefctx- sur ,lÜ'C©ïjp& -
D. 51; A. 25; G. 17|fôlâ;vV..l(S.. ‘
' .L’individu est' long dé treize pouces.- fi*
Il ai été pri&.d.aiis f Atlantique sour l’équateur.
L e Lampuse 'eascïoeJ*
i^emvpugm fm cm tà fu s, nob.î:) • ’
’ Leworypheena fasciolpia dp Pallas parait devoir se
rapprpç^r,beau|cp.up de,‘ce genre; mais,i|ô fayant pas vu,
nous- ne^pouvons qu e x tra ^ ce que Pallas. en, a diit.,
Son&li>Tps, e.st alongé, légèrement éoznp^irné; sa tête conique ;
' son vertes! plan ;‘ 's'dn profil deScehd'vèftica’lfement au museau*; ,de§
„ dents-fin ès arment lè$ bords des mâchoires;'là ïàftgu® 'est' plate;
ronde et lisse;- les yeux sqnt grands;;'la' narine antérieure bèâureoup
- 'plus petite que l’autre. Il n’y à^auc'uné dentèluife aux opércélés.
La mèmbranq des, ouïes, n’aurait que six rayqns^ en sngppsant.que
Pallas n’en ait 'pas émis un ; la dbr|â^jxbasSe et égale^ en a cinquante
quatre ; l'anale’, vingt-sept j la caudale, profondément fourchue,
dixTsept ;, la pectorale dix-neuf; les ventrales, tant soit peu
plus .en arrière que- les.pectorales, ofit^des^ rayons plus robustes,
Wn Blanc'argenté1 sut; le feorps, teint de plombé sur-le, dos, était
” ' traversé pS'' qoUÈiê ou .quinze bandes verticales irrégulières, qui
• ~descend_ai£ht^®i la dorsalé sut les flancs et! s’y pêfdàieht. ,
4*- C^ryphéena fasdolata, ‘Pall. ; Spicii. zoolog. fiescif., t. VIEL, • fi,'5, 3. '