Page 2 76. Addition à l’article dû serran moucheté, •
Ce serran s’est aussi trouvé parmi les poissons que
M. Desjardins à envoyés de l’Isle-de-France. Ce naturaliste
nous apprend, qu’il est connu dans cette île sous le nom
de croissant. Il pèse jusqu a vingt-cinq livres; ^hest dangereux
de le manger frais, parce qu’il est quelquefois vénéneux
: mais an en fait des, salaisons.
Page à Élii après l’article du mérou couronné, ajoutez :
Le M é r o u inerme. .
(Sèrranus inermis, nob. )
Nous avons encOrfe à décrire u n p e t it m érou dns A n tille
s , rap p o rté par M. Plëe, q u i est r em a rq u ab le
par l’extrême finesse des dentelures du préopereule. ii y a trois
petite? dentelures plusrvisiblès à l’angle" arrondi de .cet ôs. L’épine
l’opercule est à perde distinctê : c’est ce. qui nous a e n j^ e f ir lui
imposer l’épithète & inermis.
La tête mesure près du quart de là longueur totale.- Les nageoires
'sont grandes. Le premier rayon de la dorsale n’a que la moitié de
la hauteur du troisième, qui égalé à peu près la moitié de la hauteur
du corps. Le quatrième est aussi élevéj, ensuite, la nageoire
s’abaisse assez rapidement, et le. dernier' rayon épineux u’a guère
plus que la moitié de la hauteur du. troisième. .
Lés rayons de la portion molle, et arrondie dé cettè dorsale
sont plus élevés que"la quatrième épine. Les rayons mous de l’anàle
- sont de moitié plus longs. La pectorale est grande, ovale, du quart
de la longueur totale du corps. La pointe des ventrales atteint aux
deux tiers, de la pectorale.
TOME II. MÉROÜS. 3 2 3
L’individu 'desséché;, long de neuf pouces, offre sur un fond brun
roügeâtçejde grandes taches rondes et blanchies. Les taches de la tête
sont brunes. Les nageoires impaires sont noirâtres, tachetées de
blanc j 'fês pectorales - et les ventrales , d’un noir verdâtre, semées
, de taches ôlrfei>ÿ ass|z clrires. Sous les branches de la mâchoire
inférieure q u ^ t t ^ ^ e s ’bkfiahes et rondes. .
M. Plée ne nous apprend rien sur cette jolie espèèe,
si ce ifest que la couleur des taches na pas ete altérée,
et quelles étaient blanches,ÿomme jibus les voyons sur le
seul individu empaillé qui faisait partie de „‘ses collections.
- Page 281, après ï^ùx&-à^ serran:chat, ajoutez: -
' Le DES ROCHAS* J ...
(Sérranu's "fiïpèslris, n o b ;|
Les dernières collections envoyées de Saint-Domingue
par M. Ricord, nous ont procufé’deux-èspèces de mérous
tachetés,-qui n’appartiennent aaucune de èellies conservées
dans le Cabinet, et qui rapportent- à’aucune de celles
mentionnées d’après Parra ou d’apiès Catesby. Elles sont
confé&ues pat les pêcheurs de, Saint-Domingie et <jes
autres Antilles, sous le nom de grande gueule ou de.
grand’gueule Jin. .
L’une d’elles a le corps épais comme le mérou chat.
Sa hauteur mesure près du quart d^da longueur totale, L,épais-«
. f setir est entre la moitié et le tiers de la hautgur. La tgtp.est. grande
et du tiers de la longueur duj£iO£p|.^L’oeil est médiocre, place sur
! le Kâht 'de' là j‘6ue, et Jo ig n e rcfu bout du museafi’du tiers de la
longueur»*.dê la tète. La. guetile'est bien fendttfe. Le préopercülè est
très-finement dentelé, et-û au-dessus de l’angle, qui est rond, une
sinuosité rentrante. Les dentë.sont en très-fort®5 cardes. Les écailles