corps est plus haut que dans aucun autre, Le nombre des épines
de la dorsale est de cinq, comme dans le premier de ces nauclères;
mais la caudale sans tache l’en distingue, facilement.
D. 5 — 1/26;. A. 2*— 1/15, etc J
•Nos individus dépassent à peine un pouce.
DES PORTHMEES ( P orthmeus ^ nob.).
Nous formons encore un genre particulier d’un petit
scombéroïde, voisin des nauclères, et ayant; comme eux
les couleurs disposées par bandes; brunes , sur un fond
argenté : c’est ce qui nous a engage, à leur donner le nom
de oeoçôfjtsvs [gondolier)f à pause de leur affinité av.ecles
précédens. Ils en diffèrent par leur' corps comprimée par
leur dorsale unique, par les armures ,du préop“erçule,
dont le bord est éntièrément dentée j plir les scabrosifeés
du mastoïdien, Ip; par les crêtes surcilieres dentelées: Ce
caractère peut rappeler c§lui, des prippis1> g.ençe dé |ioisr
son établi par MM. Ruhl et Yan 'Hasseit, mais S ont nous
n’avons pas eqicoEçpu nous procurer d’espè’ç^. Çes priopis
ont la dorsale double et de grandes écailles, ce qui montre
leur affinité avec les aïnbasses et les apogons, et en éloigné
de beaucoup les petits poissons que nous: décrivons aujourd’hui.
Le nu de leur peau üt leur, ajqatqmie prouvent
que c’est dans la famille dès lâcoinbéroïdes qu’ils doivent
être placés';?'
.Npns n’en „connaissons, encore qunne seule esp%|£, qui
i. Vol. y i, add., p. 37s.
à; ©lé rapportée de I’oc’éan Indien par les naturalistes de
Ia ëôrvettè FAstrolabe.
Le PoRTHMÿE-ARGîENTÉ.
W|ï Pnrthmeus1 àrgèiîieüs nob. )/ ƒ
i $ge petit/ .poisson a le corps comprimé .et. .de forme ovalaire; La
t 1»courbe idu.' dqs est plus arquée, ^que,©éfffitplu ventre., La hauteur
surpasse un peu/ lè quart/îde la lomgueiir,- totale.. Celle de là tête
; ? fait un peu plus du tiers- dé la loiiguéur du corps. Le museau1 est
très-pointu, et sa pointe iest formée par l’avanc'e\ de la ohaehoire
r inférieure, qui .dépasse ,la«supérimre. L’oeil est grand, placé:pur
le haut de bd joue; sans que l’orbite entame la ligné »d<u profil. Il
est au i.contraitm'îreoôuveEt phr^lfe ' bord suRçiliiersF.etj;x@sse.uac|i du
’ febritet’l', qui est »finement d^nlelôÀ'fÉàfi'dôdans xdé Gette arcades sur-
, cilïèÿèj il irta; unei petite!'crête saillante, »qui- va sei joindre/ sur le\
•bq,utv'duj museau ;avectcelle du "eêjté‘opposé-, et forme sur le crâne
u n ‘chevron alongé..L’extrémité".postérieure de chaque, branche
de ohevrdn'-se^îterihine :sur le '- côté du crânèfitten "aryière> 3e
l’orbite1, sur un espace sculpté partplusieurs straes divergeâtes.,Sous
' eéïte première ligne saillante on en voit une séconde plus-relevée,
plns/ mgiiense. étendue depuis le fiord postérïèur de* 1’^ rbite jusqu’à^
l’artiCu^ïion du préopercule; elle en dépasse foëtee un peu Ifi bord
montàiil?, et» fofiëhé presque au mâstôïdfen ; qui&a^ de %i-ême sa
surface rugueuse, »fit* forme ! sur les tempes- uneG-petite élévation
triangulaire.
Le sofis-iêrbitaire mince, téès-etroit|lade bord inférieur rentrant,
pour donnér place au .maxiffaire. ^Lé;%brd!^drÔit du préopercule
«•-Hdésc'ènd verticaleriiëxlt, :fait un hdglè ^fës^du^èW avé©^ bord horizontal,
qui aVarici îrès-ôïïfiquemfeàt vers l ’angle postérieur de la
- -mâchoire inférièuréb Ces 5detix fiords Ônt1ifftrÔhês,,dentelfires, qui,
ôî péisïlde l’angle ; s’alongenf et prennent là/fij^ê'rd’épinès. Les : trois
autres pièces operculaire^vn’ont ni épines ni dentelures. Les deux
ouvertures de la’'narine sonf grandes, rondes, rapprochées l’une de