LÏVRE IX. S-COMB ÉR 0-ïD E S-
aureis maculis notatus,. il a semé sur1 tout le corps tie®
tache® roades e t jaunes. Il n’y a donc aucun sujet de
douter que le caranx Baubénton et le caranx Plumier ne
soient le même...
Zj& de BLoch.
\Cardhx Bloéhii, nob.-, Scomber'ruber, BI.)
- Il en .existe dans le golfe duMexique une)autre;especé,
facile à distinguer par sa tête plus courte e t son- oeil plus
petit. =
- . Sa tête est à peine du quart de sa loiigùèür totale, et son oeil n’a
guère plus dh* quart de la longueur de sa tété;-liè bord inférieur de
. son opercule èst sensiblement convexe, et son échancrure'peu
marquée. Du reste, les proportions de $es nageoire®, la courbure
de sa ligne latérale,:sq®'boucliers sont à peu ^ ^ s J^s mêmes."i Sa
couleur est argentée et teinte de bleu ou de .verdâtre sur le dos;
ce qui nempêcfiépas que nous ne le considérions ôomtné
le même quelle scomber ruber de Bloch (pi. 342 ),, dont
nous ayons ep ce moment sous les yeux l’original, qui
nous a été confié par M. Lichtenstein. Bloch, qui avait
reçu ce poisson du docteur Iserl, .altéré par la liqueur
ef devenu un peu rougeâtye, n’a pas hésité dé l’enluminer
dune vive couche de carmin. C’est ainsi qurl ri’a que trop
souvent donné dés-couleurs fausses'à ses poissons étrangers;
mais ici l’exagération était aussi par trop forte.
L’individu de Bloch est long de onze pouces et venait
de Sainte-Groix. Isért lui avait dit qu’il y en avait de plus
grands et que leur goût est agréable.
, r: ■ Jue G aHA-NX - A BANDES.
& Il se pourrait au teste qu’il y eût encore quelques espèces.,
voisines dans les mets dimérique. Nous en; trouvons
par exemple dans la collection de MM. Mocigno et
Sess.é une figure. -
*éu'le vër<fêtté du dos descend en huit ou dix bandes verticales
nuageuses sur lé jaunâtre des flancs et. du ventre. Sa ligne- latérale
paraît beaucoup plus fortement courbée qu’au précédent, et autant
qu’au varij die devient droite sous le commencement de la seconde
dorsale, et y .prend des'bqücliers à.pointes assez acérées. Le profil
.de sa tète est à peü près rectiligne. :Je ne puis compter ses rayons,
qui ne sont pas assez nettement exprimés.
GèCte figure porte pour éüc[ueUe'Sfi07fiber fasciattiSj
vulgo xiûrel; nous avons vu que 2e«reZ est le nom espagnol
du saurel.
Les ‘‘espëcês suivantes commencent à avoir un corps
plüs haut et plus comprimé que celles dont nous avons
parlé jusqu’à présent, et sous’cëj rapport elles commencent
aussi à nous condiiire aux carangues; mais leur profil n’est
pas si relevé, ni leur nuque si' criurbe ; la ligrie de leur
profil „descend obliquement.
Il y en a d’abord qui joignent à. ce corps élevé et .comprimé
le caractère remarquable ■ d’un espace nu^ plus ou
moins corisidérable, sOus la poitrine ; caractère que nous
retrouverons dan# quelques cafangues.