Ce petit poisson ,o-v.enu d’Amböine', n’avait que-deux
pouces et demi de feUgüeùr; mais il y a lieu de croire
q u il^ e n a de plus grands. Dans , tout .ce 'qui en "est rapporté,
jè né Vois' que.la langue lisse qui puisse l’éloigner
du sous-genre a c tu e l'^
Le Lambitce.SANStfsAenEs.-
(Lampugus immaculatusj nob. ; Côrjphwria tnimàculata,
Âgassis, pk-5*6.)v
M Spix a un coryphénoide sans tacliés, que nous plaçdns
à la suite de nos lampUges, a cause de sa dorsale basseïèit
égale dans toute son étendùé.:- :
Le profil est une courbe peu xconvexe , et le c^rps est-fort- Fétréci
en arrière. Les lobes de la caudale sont médiocres. Le texte porte :
D. 58VA. 287C. 9 — 20 — 9,j P. 20;LV- 9-
Le dos, les"deux"tiers de là pectorale^Sji.oÊH'’dè finale soni
bleu- céîesie; La dorsale' e?st a P d lI ^ ^ I - r e ^ b là n c ‘‘argenté. '
On n’en possède au Cabinet-de Munich quun~.se.ul
individu y.; pris : dans l’océàii Atlantique; et long de .yipgt
pouces,: ci
DÈS CENTROLOPHES XCjent&ozophv$, Lâcép,),
Nous avons encore ici un exemple Tbién ■ remarquable
de; cës1 dispersions d’espècesrsemMfbles et, qui plus"est,
de là même èspèééy dans '.des genres divers, amenés par
le défaut de critique e t ’de'comparaison des articles que
l’on empruntait de différentes sources,-
Décrit une première, fois, dans la. .Méditerranée, et
uoiçnré pompions par Iloudelet, un poisson du genre
dont- nous-parlons1.-est devenu le coryphoena pompilus
ide Linnæus, ou le coryphène ppmpile de Lacépède.1
La-description d’un poisson très-semblable de l’Océan,
nommé hlack jish (poisson noir) , faite, par Borlase, .ou
du moins .tirée pars lui des; papiers à& Jago%; a été prise
parPenriant pour celle d’unê.espèce de gremïlle. Il en a
fait son - black-rujfe ou gremille noire, èt-Gmelin, qui
©U fait son perça nigra, doute même si elle diffère de
la gremille commune. Çerhuoe similis, an specie distincta.
Ce perça nigra est devenu ensuite ïholoçentre noir de
Lapépède, t. IY, p. 33o et 3Srj . \
Cependant on prenait èe même poisson noir àk l’em-
boûêhurèyde la Seine, et on l’envoyait à M. de.Lacépède,
qui ;, néis’apercevant pas que déjà il en avait-parlé;d’après;
Gmelin, le décrit sur la nature «t* en fait un nouveau genre
qu’il appelle eentrolophe |i%t l’espèce devient le centro~
lopbe n&grëj, t.. IY, p.-44f /et '44^^ éfe-pl. ' î.o, figi ,a.
Je m’étonne qu’il ne l’ait pas décrit une quatrième fois
sur*ce'qu’en dit Duhamel3, qui l’a",-fait graver d!après un
individu % ënvôyê de .T.oulo'n spus lei nom-de merle;
qui a" eu» la Bizarre- i^éèjdede'preudre pour le serran de
Proveueéî Al
i-vA'lsiè caractère ou plutôt l’aefeïdent qui a;valu à ce sous-
genre la dénomination de eentrolophe,in s is te dans trois
petites saillies pointuesqqüe l’on‘voit dans l’individu dé-?
crit^pârï'M. de’Laëépède, sur.sa nuque et eu avant de:
sa dorsale. Ce sont des interépineux-sans rayons, qui se
montrent dans un individu maigre et en»,partie desséché >
1. Là'ë£f)è,de,' t. IH^pVigS. — 2. Borlase, Natur, hist', of .Cornwall, p. a ji et
pl. * 6, fig, 8, — S, Pêches, 2.e part.,-sect. IV, pi- %; — 4. Ibid., pi, 6, fig. a,