4 9 8 LIVRE IX. SC0MBÉR01UES.
contenue deux fois et demie dans celle du corps. Les ventrales
sont assez longues et atteignent à la naissance de l’anale.
Ce poisson paraît jaunâtre, marbré de noirâtre et finement rayé
de traits longitudinaux noirâtres. Les nageoires sont noires, excepté
la caudale, qui est blanchâtre. M. Dussumier dit dans ses-notes
manuscrites, que le dos de ce poisson était noirâtre, et les flancs
dorés. Les nageoires avaient la couleur quse nous avons encore
observée.
La longueur de nos individus n’e&t que de deux pouees.
Nous reconnaissons la même espèce dans des individus
de même taille rapportes du port Jakson par leâ. naturalistes
qui ont accompagné le capitaine Freycinet.
Le PsÈNE ME Guam. I
(Psehes Guamerisis, nob.;) ;
MM. Quoy et Gaymard ont encore trouvé, pendant la
même expédition, un petit psène jTTrie Guam,, qïp ressemble
un peu au psenes javanicüs;
, mais qui a le corps plus court et plus haut, ce qui dépend; surtout
de la plus-grande courbure de la ligne'’du profil'du ventîrcLâ
plus grande hauteur, prise à l’aplomb des pectorales, n’ést; guèreS~
que deux fois et un quart dans la longueur totale.
Les nombres sont •
D. 9 — 1/22; A. 2/29; C. H; P. 19; V.J/5.
C’est un petit poisson brillant, dont le dbs est roussâtrej les
côtés'ont des reflets dorés, et la poitrine des reflets argentés. Les
côtés seuls sont rayés de noirâtre. On compte neuf raies au-dessous
dé la ligné latérale ; mais le dos et-lé ventre n’en offrent pas de
traces.
Les pectorales sont blanches, la caudale rougeâtre, et les‘autres
nageoires noirâtres. .
L’individu n’a que deux pouces et demi de longueur.
CWÀP. XVII. CORYEHÈNES. 4 9 9
CHAPITRE XVIII.
Des Coryphenes {Coryphoena, Linn.)| W
Le caractère naturel du genre des eoryphenes est bien
ais^ à exprimer •• .ce sont des poissons thorachiques, à
petites écailles y àsebrps comprimé et alongé, à tête tranchante
à sa p a r t i e -supérieure, à dorsale unique, ©tendue
sur presque toute la longueur du dos jusque auprès de la
caudale, et composée de: rayons presque-tous également
flexibles; hier* que le plus griud nombre soct sans articulations,
et qu’ils' doivent, enséoméquenoe, être considérés
©ôiflmedês rayons épineux. Pour plus de prec^ion on
pcpt ies **«* <*«
oùlla tête très-élevée', le profil courbé eu arc et tombant
m m m m * de t e yeux fort ab u sés; b bouche
bien feüduè et armée- de'dents eu cardej et la dorsale
beaucoup plus haute antérieurement; en lampuges, qui.
ont^teAêmfi dentition, mais dont la, tê te te t eblongue ,
peu refetée ,:iës yeuX placés à une hauteur moyenne, et la
dorsale égalent basse sut toute* sonetendue.; et en cen-
troîopkes, qui, avec une forme un peu moins afotigée,
ont le palais dénué de dents- k un intervalle entre 1 occiput
et le commencement de la dorsale.
Çes trdis 'sous-genres, quoique dissemblables dans la
coupe de leur tête et même sur quelques points plus îm-
portams , sont néaiamoips assez voisins les uns des autres et
forment un .groupe naturel;-mais les auteurs leur ont reuni,
sous le Rom c o m m u R d e » ^ . ; ^ quantité de
poissons non-seulement très-différens, ; qui appartiennent