assurer par. le témoignage de Dutertrel, de Boette fort*-,
de Plumier A, pi d& teabat.1 * 4; çt eouime il n’y a nulle ap-
parence^ue *les premief^^'ignorans habitans de nos îles
aient-eu l’idée, de ia^britju# un^oçi.grec pour un p ^ s ô n
d’Amérique A il y a tout lîeu de éroire quils- ont simplement
ctfjt'ompu én yÊ^angue' le nom ^acaraurm^ usité
au* BiéJLet^parmi les colons- espagnols et portugais,pfeur'
plusieurs^ ebétodorrs et ^autres poissons très-,Comprimés.
Celui: de; carangue est aujourd'hui général parmi nos
marin|^fpairçais, pour des poissons du. genre actuel jj que
l’on pêché* dans. la. .zone torride m et s,urt©ut „p4oùr ceux
d’uneiforme é^veepet Gommerson lui-mêmenous apprend
que l ?on nén emploie pas drautre à risle-de^Franoe. Xl
paraît.même^ d’après Duhamel', que ce.-iipm^a.jété-râppqrtp
epÆurppe par les marins, et ejue - dans quelques «endroits
d<e nos cotes 'on le donne ésu-'Saurel ordinaire 5 enfin ,
Barbet* l’a déjà,, et le travestit en cprafign. ®
Quoi qu’ils eu.soit, tous* les c^ranx ont dpux dotales
distinctes; une .épine couptege en. avant de^Jfea première,;
deux épines librés en ^vant de 1’anàjo; | | | jeorps^couvert
de petites écailles* celles de la ligne, latérale ,excepté^;
la CEeJte du crâne tranchante; le bout de la queue m,enu;
la caudale robuste : ils n’ont rien dp corselet des'thons,
mais peuvent les derniers rayons 'dé-leur dorsale et de
leur anale'véont.faiblement liés; ensembleet même ils -se
1. d|ss An.tillès/ï. Il, p. ailjfC. 2. Antillles, p. 472. — &' Sîànftscrit
cité par ®Mch,^irticle scotnher carangus.
A. y .«yap 4$ J. VI * p. 4®5. J^ais*sà-figure esLoelle d?u»
tçpt autre .poisson. -,
5. Pèches, part. 2 î jse®ï. 7, art. Î3vj^. 1 8 8V '
§, Hist. gçn. fies voyages, t. DI-,, ut Barbot, d^ns Churchill., t. V, p. 2 2 4 .
séparent en fausses nageoires dans quelques espèces. Leurs
via^-èrés’ ont de -grands ^apports avecl^ceux des maque—
rêanx>y^auxquels, ils tr.essemblentjaussi par la,chair.•
On pourrait, en c^nformit^ie lâ^riomenclature populaire
, -tes * diviser WÊtS'aurels j^ n oaranx propres et en
(%rfffgu,eâ. I «
,;Les saurels put une forme..eblongup5 un profil oblique,
peu. Convexe ,;et. la ligné latérale -armée-&ir toute sa longueur
dé km,es écailleuse^'qui prennent un bon tiers de
la hauteur du -corps'. £
^d,es.caranoc. proprement (lits, avec la f^rmé-des saurels,
n’ont-de lames, ou de boucliers qn’à, la dernière partie,^
la partie non courbée de leur ligne latérale : ces boucliers
spn't bien moins hauts;;la partie; antérieure et courbée de
leur ligne latérale-en est* dépourvue/
* Les carangues ont avec 1a- ligue latérale des caranx.une
forme plus étevée^ etjsurtout plus de saillie au front et à
la nuque, H
> ,Ger différences, trop -faibles pour constituer. des genres,
peuvént-cepèndant -être utiles pour* arriver; à la déhimrir
nation des nombreuses espèces/*’
Il en sèra de même des subdivisions d’un ordre inférieur,
que no,us -établirons parmi les caran-x proprement
dits. J m
D E S ^À E É EÜ ^ ( TRjenùkusf Jwh.). y ■
Les caranx les plus connus sur les- dotes dè 1 Europe,
et que l’on a mêmè jusqu’|i ^présent considérés, comme ne
formant qu’une espèce,- celle qui se nomme particulièrement
Mwre/, ont la ligne latérale entière garnie de lames