0 C’est cependant sur . des rapprochemens faits ave,g cette
légèreté, que Bloch et Gmelin .avancent sans hésiter que
le gai habite toutes les zones de la mer des Indes et..de
celle d’Amérique (habitat in maris americam et indici,
zonis omnibus)*
M. de Lacépède adopte sains discussion cette, liste de
synonymes < et les »conclusions r qui en résultant. « Pas#
« quelles mers,, s’ésïisrlril, në.s^|tÉOU¥S«pwd§ !ga| v^^4tEel
.« on l’a vu au Brésil, à la Jamaïque, aux Antilles, -auprès
« du Groenland, dans îe£ Indes orientales./dans la Médi~
« terranée , e t, renchérissant encore sur ses ; devanciers,
il nous assure que sous tous ces climats si differens et
même sL opposés, il présente, les -, tnétn es: habitudes, les
mêmes formes, les meni.es couleurs, les m §mfis dimén-
sions1. blé dirait-on pas qu’il en a observé et isoigqeusCj-
ment comparé ...des andividus,. d e . Jjoq# çes^vpaE^ges ?. Or,
le fait est, qu’il h e m a Y a i t ? p ^ u a e n i e m e r d #
Indes; car le Cabinet du Roi*, n’en a reçu que par
M, Sonnerat en i8 i4 et par M; Lesçhenault en 1818..
Pour éviter à l’avenir toute confusion semblable , nous
restreignons le nom de g«/ aux poissons, qui joignçnt..!à
un corps haut et comprimé,, à un prohl très-éleyé., .à, de
longues.ventrales, à une queue.,fpurchue.(cara%t|^os- communs
au plus grand nombre de çeux dont nous .traitons
dans ce chapitre ), une première dorsale extrêmement
basse, ou réduite à unésùît<ç d’épines courtes, et les^ premiers
rayons de la deuxième dorsale et de l’anale excessivement
prolongés.
Leur différence principale d’avec les blépharis consiste
J. Lacépède, t. IY, p. 584 et 585.
dans la hauteur de leur profil; et cest l’existence d’une
première dorsale quides sépare des scyris que nous venons
de décrire| et auxquels ils ressemblent par presque tous
Ies,;détâdsi?^e; ieur.iferme. Il n ’ennxisté à notre connaissance
que, dans la mer des Indes ël dans la^artie orientale
de la Méditerranée.
L e cÆ ftD G al ü~es I n d e s .
Gallichtys mçLjgtr, .nob.) %„
" Nieiïhof â représenté u n gal et le nomme coq-de-fher
bu doré# des IndeS.1
Il y ëh a un semblable, représenté dans Buysch*, dans
Yâtéfityn1 2 3 et dans Renard4, mais grossièrement, à leur
mMhiêf®*3'1 *' % *1
Le premier lé nomme ikàn-kapellë, ce qui m’a bien l’air
d’un nom moitié malais, moitié hollandais, et de signifier
pdissbh-papillon ; le second l’appelle en pur malais ikàn-
batoe-jang-maha-asingy cfr qui selon lui veut dire
poisson de roche fo r t ëtrafigëÿ le troisième enfin lui
donne le nom hollandais de bonyte-laertje ' ou le nom
tam&uA
La figure de Sebà5 eft un peu meilleure que celles qui
ront préCédée;' elle marque du moins lès'épines dorsales,
mais la carène de la queue n’y est point exprimée. Celle
de P o c h 6 rie Ressemble complètement à aucune des
1. Nieuhof, Oosiind., t. I, p. 270» Copie Willughb,, app., pl. y , fig. j.. —.
2. Theatr. anim.l t. I, pl. a , fig. y. — 3. Valent., t. III, n.° 3y6 et p. 465. —
Renard, Pbis£/des! Indes, t. Il, pl. 2 6 , fig. 128. — 5. Seba, t. lÛ, pl. 26,
fig. 34. — 6. Bloch, pl. 192, fig. i. .