L e C aranx de ,_=Sà n - J a g o .
® (Cafanx Jacobceûs, nob.) '
MM. Quoy-ët Gaimard viennent .d’envoycrde Prajâ-
San-Jagp , ; des. îles ^du Càp-Vert, u% caranx de flotte-
subdivision, qui tient pour la forme* de celui de Sainte-
HelèhV, et pour daufres caractères "du deuxiîmè de la
Martinique.
Sa haiiteur est^cinq fois et demie dans sa longueur.‘Sa'-tête' y
est quatre fois f t un tiers. Son profil est- droit, s«n museau pointu.
Ses dents insensibles même au,,tact-.)* La membraner adipeuse" gui
recouvre ses yeu x , plus étendue même qu’au maqtiere&ü.'‘La ligne
inférieure dé son operculeXégèrement Conygxê; Celle de -^opTstiB-
ôperculé’est en arc rentrant. Sa' ligne latérale preâque droite, fdrpiée
• d’écailles rondes,.qui ne se changent en boucliers1 que*sôus''la*fin
de "sa, deuxième dorsale.-Ces boucliers carénés soht^nk. nombre de
vingt-troisjou vingt-quatre. Sa'péctoralè eabâsséz pointuê1, et; du
septième de la longueur. La fàusse nageoires-derrière la dorsale et
l'anale,'-est-ferrée et bien prononcée. ‘
^ ' D. 8 —1 / 8 4 ’:2.—1/28. •
L'e dos esubleu d’acièÿrXe ventre, argenté. Il paraît y. avoir-eu des-
reflets dorés sur les flancs. La deuxième dorsale a un fin pointillé
noirâtre'vers sa pointé. *
L'individu lest long de onze pôuces-*
tâ L e C aranx ■ k il ic h é i l •
.. {Caranoc, k ilich e , noB.
Il y a aussi dans la mer des^Iticfes de cesCàranx à fausse
pinnule simple ; une espèce- nous en est venue de Pondichéry
sous le nom'de kilïctié*
CHAP. XV. CARANX P R O PR EM EN T D IT S . 35
> Sa hauteur est cinq fois et demie dans sa longueur. La longueur
de sa tête est de .près du 'quart de sa longueur totale ; celle dé sa
pectoraïe de plus du cinquième. Sa ligne latérale est très- peu
^ 'a rq ü ^ n ^ t devient "droite seulement sous le tiers antérieur de la
seconde dorsale. Sa moitié antérieure a des écailles égales, rondes,
, "Cf, quoique.petites,^heauc©up;plus apparentes que dans les espèces
X dorsales continues. Sa 'partie postérieure a, comme à l’ordinaire,
de^boucliers carénés;et aiguillonnés, au nom&rfe fie trente environ.
Sa têife “é st'à peu près aussi oblongue que dans notre saurel. Le
hord inférieur <re spn ^operculé est a" peu près droit. Le dernier
rayon de sa dorsale et de son anale est une vraie fausse nageoire,
bien séparée des autres. La membrane adipeuse de son orbite a sa
■partie, nà|téjieure très T large.
1 J). 8 -é^ÆT— k^A. -2 — 1/25 — I,jtc. V
Sa.,çpufeûr est'argentée et plojmbée ou azurée suf- le dos, fl a une
fâche'noire trës-visibîe à l’opercule.
< f,Giest à M*. Lëschçnàult que nous devons cette >espèce;
elle n a que sept ip ouces de. longueur. On la mange.
Lè Caranx xurra.
; {Caranx kurra, nob.; Kùrrâ-yyojdagalwvah, Russ.)
Plusieurs d*és caractèr'ès' ae ce kiliche se rencontrent
dans le kurra-wodagahwah de Russèl ( t. II, n.° 13g ) :
Xa tète un peu plus oblongue que dans les aytres espèces des
Indes; la, fausse nageoire séparée derrière la dorsale et l’anale ; la
ligne latérale peu arquée et ne devenant droite que presque sous
le milieu de la Seconde dorsale; mais; soit les écailles, soit les
' ' boueliérs de cette ligne, sont beaucoup plus petits, et le dessina-
: teur marque quarante-six-, ou quarante-sept de ces derniers. Les
rayons sont «aussi plus; npmbr'eux.
D. 8 — 1/30—I j A. 2— 1723 —I, etc;.
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