genres voisins de ceux-ci, qui composent nos différentes
tribus.
J’inviterai les hommes éclairés à me prêter leur- secours
et leur appui. J’ai déjà trouvé dans quelques-uns des preuves
de leur amour pour les sciences; M. Letronne, qui veut bien
m’honorer de son amitié, a eu la bonté de me diriger dans
des recherches de critique littéraire. Qu’il me permette l
en le citant, de lui donner une preuve de ma reconnaissance.
Sous le rapport de l’histoire naturelle, j’ai reçu de nouveaux
matériaux par quelques-uns de mes amis*' *
M. le docteur lïolbroock, de Chàrlestowiï') 'm’a.envôyé
des espèces fort internantes dont plusieurs^ solcè déjà dé*
erites dans les additions qui suivront toujours chacun de
nos volumes.
M, Gay, déjà connu par ses travaux en botanique ^vïeâ't
de se montrer zoologue non moins habile, par les recherches
qu’il a faites à Yalparaïso du Chili. Il m’a communiqué^
qui regarde l’ichtyologie,% et m’a permis d’en faire Usage
avec une générosité pour laquelle je suis heureux dé lui
donner Un témoignage public de ma réeOnnaissanèéP^
Je ne dois pas moins dé- remercîmens à MM. ifevfttOi
fesseurs de la Faculté de Montpellier^ à mes deux savaias
amis, M. Temminck, directeur du Cabinet royal d’histoire
naturelle de Leyde, et M. Lichtenstein, professeur de
zoologie de l’université de Berlin , qui ont bien voUlu me
laisser encore profiter des nombreux matériaux cftt’ils^é*
taient empressés de mettre à la disposition du savant illustre
qui savait attirer à lui, autant.par sa haute gloire littéraire,
que par sa libéralité et son affabilité..
* Wos lecteur^* trouveront touj ours, dans les tables de chaque
volume, la signature'de M. Cuvier à la suite des articles
qu’il aura laissés xm état d^être imprimés sous sa responsabilité
scientifiquèÇlb
JLa continuation de cette publication ;se rattachera ainsi
au nom du grand naturaliste, qui avait commencé l’exécution
de êét ouvrage, fruit de quarante années d’études
préparatoires^, heureux moi-même de pouvoir encore pro-
ltj^ è r mes douces relations qjffiéffngn. maître ef^mon ami|
et de lui payer le juste tribut de ma profonde et sincère
reconnaissance !
Au Jardin des Plantes, Décembre 183^.