CHAP. XVIII. LAMPUGE S. m
| •* et le Ventre brillaient d’un bel'éclat argenté, et, étaient parsemés
de taehes bleues. L’anale avait aussi des teintes bleues'sous dés
, - reflets d’argent. La caudale avait du jaune-sur la base et des taches
bleues ^sur ses« fourches.
®Tèus ne possédons qu’un seul individu de cette belle
espèé'ei,. qui a-.,été rapportée pour le Cabinet du Roi par
■M.\ Biberou.- Elle a .-(été : péchée- à. Palerme_. au . mois ",de
D^émbfcepsa longueur, est de vjngt-trois pouces. Les
pechëu-rs de Sicile l’ont nommée cappone: Nous trouvons
he, indm déjà cité; -dans les bjuvra^és de M. Rafmesque,
ainsi que nous l’avons déjà mentionné; mais la description
ne; peut, Convenir â notice. poisson, ce qui-prouve que, les
pécheurs siciliens le donnent cqJhéoÉÎvem;ënt aux poissons
qui oift de la reWèmblancé avec là’ coryphène.
J u é L ampuge d e .;Na pl eS.,:
- (Latnpugus neapolitanus, üèb. ) -
Le Cabinet "de Berlin a reçu, de celui de Bloch un
petu poisson intitulé scomber pelâgiçus^ fort semblable
à notre* premier lampuge ? mais qui n’est'certainement pais
de rés§|é^|rfte Linnæus. •
Il apTc^èps un'peu plus Opùrt à proportion1 (sa hauteur n’est
que-cinq fois'dans ’sado’ngueur) ; la tête est plus arrondie en
*. - de'ssiïsl, sa ligne latérale presque sans«angle'en avant; lés- ventrales
sont de la longueur des pectorales.,--brunes en dessous; comme en
’ÿf^dpssqit1 6’est évidemment, malgré sa ressemblance apparente, une
^ jh n è c é particulière, et qü^Vdiffère .surtout par les quarante-quatre
ravons.de ^saj dorsale.;, '
L’individu ^est.long-de quatre pouces. '
D.4A; A. 23, etc.
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