É... L’oesophage est assez large, plissé, et se termine en un saçpojntu,
comme dans les autres saurels j mais ,<la tranche montante ’ diffère
d’une manière remarquable : elle est très- grosse, et dilatée a sa
naissance en une boule arrondie, qui donne ensuite une pointé à
parois épaisse^, qui se récourbe vers: le haut de l’abdomen et s’y
-* rétrécit beaucoup.
Le pylore est entouré de vingt appendices coecales longues et
grêles. ~
L’intestin sé courbe entre les deux lobes du foie, descend toute
la longueur de l’abdomen, remonte dans l’hypocondre droit jusqu’à
. la hauteur dû pylore, ~et.se plie pour se porter en droite ligne à
l’anùs. L’intestin est donc ici beaucoup plus long.
La rate est grosse j noire.
Là vessie aérieh’ne èst grande. Ses parois ârgefitées ’ sont d’une
• ténuité extrême ; elle donne en'arMére dêux'bôrtteS très-largês.à leur
base, et qui se prolongent assez loin entre les muscles de la queue.
Indépendamment 4e ce qu’on voitù l’extérieur, le squelette
dusaurel présente Jes particularités suivântes ;
La crête .mitoyenne du -crâne est un peu plus élevée.quelles
latérales. Les .os du nez s’écartant et, l u s s e n t u n intervalle
triangulaire pour les pédicules-des intermaxillaïres.
Le maxillaire a une pièce ajoutée le-long de sôn bord supérieur.
Le cubital n’a d’échanerure que .vers sapointe inférieure ; ee* qui
. . . éloigne beaucoup le tro u qui en résulte de celui" qui esi„ entre le
| cubital etderradial.
. Les vertèbres sont pi-nombre de vingt-quatre, .^ont dix abdominales
; toutes plus longues que ’ hautes, un peu comprimées et
creusées d’.une fossette de chaquénoté. Les deux depnièrfes de l’abdomen
ont des apophyses transverses un peu élargies, et un petit
annéàü êhtré ~e$m. '
• Le premier interépineux inférieur porte les épines libres* de der-?
jière l’anus.
Il y p, an dos deux petits interépineux, sans rayons, avant celui
dont da tête forme l’épine coucjiée en avant,
* . CH-APï XV. SARRKLS. ■ i ' § t
La vertèbre qui-porte la ^caudales a de chaque côté , un petit
crochet. *
S,a partie comprimée est, petiter et, profondément échancrée.
Les côtes.sont médiocrement fortes, comprimées, et ont chacune
vers le haut un petit appendice filiforme..
Tous les autres cai;anx sjp distinguent de -ces saurels par
ce, caractère communique lg-ur ligue lajterale na-sqr sa.
partie antérieure^et arquée, laqufelle qeCuj|emue portion
plus oti moins- considérable de:s|i longueur, que de petites
écailles,, et non des band es t larges,, ni des-.boucliers, tels
qu’il #enArouve seulement sur sa „par de postérieure et
droite. - . .
On peuj^cômme nous3l’avons dit, les subdiviser d’après
le’urs formes gepéralès^ et l'es p e tites, - fausse s nageoires,
détachées à ,1’arrièrp dç leur dorsale de leur “anale,
peuvent aussi servir à- y établir des coupures propres .à
les grouper utilement pour l’étude.
pRfklGARAJf?> PROP'REM^T DIITS.-î
Parmi’ les caranx prOprémént* dits nous détacherons
d’abord, pour en diminuer 4a 'masse ƒ Ceiix*q\ii ont à
l’arVièré de la deuxième dorsale et de l’anale uil cm plusieurs
’ de^cès rayons libres que 'l’pn , a appelés Chusses
nageoires, et nous formons ué pr^Mèr^ groupe de _<^ju£
qui ont plusieurs de ces faps^es .pageoires. Leur ligne
latérale! n’a de plaques que sur sa ,, qui éQ9ï&“
men.|e ,sous le 'milieu de la première dorsale ; la partie arquée
n’a que de petites écaillesjj.pt cette circonstance leui;