DES TEMNOD'O^’S (TjE:MJVoxioiv.j‘0oI).),
E t en particulier du 'TEM.NçyiipN^ sKvTÆVTi*, g
(Temtiodon saltator, hôb.; Perça sçdtqtrix, Linn.«Chéilodiptere
hêptacanthe, Lacép.)
Les temnodons somtprestpmdlessérioles, ou, en d’autres
termes, ce sont des .’sérioles ardents tranchantés^nomme
celles de quelques- cybiums. Leur corps qblong, leur queue
sans carêpes et sans armures, et jusqu’à là faiblesse de leur
première dorsale, sont deàcaractères dé s,ériolës, en même
temps que leurspelâtes/écaillés et "les dieux épines^au-
devant de l’anale, sont d^^car^ct|res plps généraux, qui
leur sont communs avec beaucoup d’autres scomb émïdès»
A la vé^té, ces deux petites épines sont presque xadâ^ës
sous la peau j «nais elles n’en existent pas moins séparées
de la nageoire.
La facilité 4vëc laquelle les temnbdons "V a c b i^ l^ r
première dorsale, les "petite^ écailles qui garüïsSént la 'seconde
ainsi que l’anale, ^ u r donnent aussi'-d^ rapports
avfgc plusieurs sciénoïdes^ mais leurs dents palatines et
vomérienUes les en écartent, et le manque de faussèj^pin-
nules les éloigne dé la première tribu d^scomb?é»ldes.
i#!Ce qui les distingue donc dans cette famille, -cëst'la
forme ae leure dents de la rangée extérîeure, toutës sépa-
r é ^ ’pfetés^ tranchantes et pointues -comme deS laticelles 5
et c ^ t aussi de là que nous avons tiréleur nom
çemper);^ï
Ils pat outre unejrangée de dePts^D^à^coup pfos
petites et plus ^err^es- derfière ^celles-lè^ Le vpmer, les
palatins et la langue eiî portent des plaques en velours
ras. La faiblesse de la première dorsale est plus qu’ordinaire.
Ses^àÿons sont également courts et grêles 5 la
meriibrane qui les unit est frêle, presque comme une
toile d’araignée ^ ët ils sé cadhenjt aisément dans le sillon
du dos ibù ÿ s îsont- implanté^ -La deuxième; dorsife et
l’anale sont médiocrement élevées; et assez écailleuses.
-©tous avons d e s . temnodons : de plusieurs points des
deux mondPsf et nous poserions soutenir que leurs espèces
diffèrent. ;Kous n’avons pu-du moins apercevoir d’autres
différences-entre lès individus venus des parages les plus
éloignés dé l’orient et- de -1 occident, que de légères variations
dans-le nombre des rayons dêf nageoires -verticales.
;On a observé^ces poissons depuis long-temps*.«>on les
a ballottés! de- genre* en genre,»comme presque, tous ceux
qui ne. rentraient- dams*, aucun desj-genres. connusse t que
l’on voulait contraindre cependant'.de-;s-incorporer dans
quelqu’un dé"'ces’: cadres qui n avaient pas ete faits pour
eux ; quelquefois même on les a placés;-,sansVs’eo apercevoir,
dans deux genreS différons du même ouvrage, fâute
de remarquer la cnncorclance-'dq^ articles écrits» a-son sujet
par les divers auteurs.
L&temnodO'n'd’Amérique e s0 a sauteuse ou saltatrix
de lfclârolin^me-Gatèsb^ ^ I I , pl. 14 ). Linnæua l’avait
reçu de Garden sous les noms» anglais de skip-jack (de
sMp) sauter), que lui%onnent les habitans de là Caroline.
Il fa introduit dans sa douzième édition jÈgj .491)?’« en
^ à i t &àxi^asterostêus saltatrix, bien qu’il -Reconnut lui-
même que ses" épines dorsales, n’étaient pa^ libres comme
le^oniait le'cfractère générique des gastérostées. L’identité
de son espèce e$t attestée par la citation qu’il fait de la
fi gure<'dfâsCates^^
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