caractère le plus remarquable du nouveau poisson, celui
de* la position singulièrement avancée de Tanus, ouvert
sous la gorge, lut to S em p t publié}, jy s e qui^ep étonnant,
c’est que M. Lesueur, qui dessina le poisson pour
être gràféiT'fcêté de la 'description, noÜserva pas non
plus pe caæaetère extraordinaire î tosàgi; i|i»©/l»*i:énb;a^pa
pas, lorsque • le hasard lui .en fit retrouver un ispeond
exemplaire dans un autre endroit,, as§ez:ék>igné de celui
où l’espèce fut trouvée!pour la première^n^,^|
■ fi’est dans le lac Pontchartrain', près de la Noùvede-
QM ws, qnes«b zélé naturaliste prit 1’jpdividu .dont il a.
fait un dessin exact, gravétè-i’eau forte,;et où la position
de ïanùs est très-bien indiquées! eb no | 't*| ^
La description qui l’accompagne ùéstüpqs; tout-ù-fait
aussi bonnp ainsi il e^npte fept rayons aux oâüq$quoique
certainement^te nombre soit de six. Les .rayons des na-
geoires sont aussi notés dune manière inexacte. |fÉM
‘tfb ^ ^W n s Æçur'de M. Lesùéürie iÊotês individu qui
a été'idécrit et figuré par lui; -nous avons, parié® moyen}
été mis à même de rectifier.ces légères incorreobions, e |
dé publier une .description nouvelle^et détaillée, qui fera
connaîtra le singulier poisson typeqd’un genre bienù<&i*h
tincL‘ ^ I * || - ; ' - ^ . '
Il doit appartenir à la division de nos peæcoïdes a six
rayons branchiaux et à dents en velours. Quelquesuoen-
trarchus“ montrent déjà de l’affinité .avecrOeîpofesôn d’eau
douce, par les : nombres dJe rayions branchiaux,, par leurs
dents en velours et par la positièn reculée ^ de s fe dpgaiotf
mais -ce nouveau genre} Voisin des>centrardaijp|efc meme
des pornotis, diffère des premiers;]par le petit nombre
d’épiwêé de banale, ra-t des^ seeondsap^dtei nombre^ des
. TOME III. APHRÉDODÊRES. 3 31
rayons de la dorsale, et de tous deux parce que les ventrales
en manquent tout-à-faît; leurs sept rayons sont tous
articulés.‘ E|è" défaut d’épines aux ventrales et le nombre
des rayons" ï>mnchiosteges ’ empêchent de, porter notre
nouveau gen/e* dans via famille des * percoïdes à plus de
sept rayons aux-ventrales, parce que les.percpïdes de cette
division ont tous en même temps plns de -sept rayons à
la membrane branehiostège» Je ne trouve d’ailleurs aucune
affinité entre1 'ce pbissôn et les^holocentreS| ' ou même les
béùÿV; qui ont cependant'bâ ddr^îêŸpetitè :êt reculée. Les
defilelufeS d&Vdeux bbjrijy du|||>us-ûrbitaire de l’aphré-
aolllfe, les épinel qui ^evêmt sur lùcrête mitoyenne de
W les dehjteffires ^de tept J.p bord du_ méopercule ,
b épine,, de,; l’apgle c^e l'opercule r et | ’abs(en|céüdes rayons
aux veûtralestp'sefont le§.£araGtè„reà. ichtÿologiques quijse
joignenfcrà la .position avancée d ^ l’anus pour; fixer la diagnose
-de^ofevgeiira. Myliesuénr âVàit jugé avec raison que
èette espèèéétait d’un genre particulier, auquel il à -donné
le1 ndnï d’a^hrédoffèVé', qùé’nbus lui F cb^iér vous, ainsi
que la dénomination, spe'cifiqüg sous laquelle il nous Ta
envoyé Wf*
■ X ’A pH RÉ© OBÈRE BOSSXf. 1
{Aphredoaèrus gibbosus, Lesueur ; .Scplopsîs sajarius,
J. Gîllîànis.)
:■/, lEfe p&ût corps alongéyeoinprimé, de forme assez
semblable à celle de netèweb troprisfiek La lignedù profil du <Jos
; mobte obliquement jusqu’à la base de la dorsale, où elle commence
, • à>«?indinsèn vers l'arrière; elle forme un angle-Ouvert, dont le som-
; met marque. la iplus grande hauteur du corpsqSa<|uelle est contenue
■ quatre fois et un tiers dansila longueur totale. L’épaisseur ne fait
guère q.ue le tièrs de là hauteur.