Mats M. Gây nous a mis là-'mêïû€, par les collectidns
de ^Valparaiso '■et par léS?| notes mânuscK^es cjq’il a bien
Voulu nous Communiquer', d’ajouter encore d’imp'drtaçites
observât!onos. sur - l l j genre, qt djgîÿ faire çoian.aitrqj^m&
g&condq espace, tout- nouvelle pour les gqol$gistes
que fêtait ççlle. du Brésil..
Le PinguiÏ ^ V du ChiET^";
ifiinguipes ChilemiSj nob. ; RoUisso/ Gay,«oÆe$ manuscrites.)
“'Çétté^esuèb^, peu abondante sur les cotes du Chili,
offre, dans l’ensemble de ses formes., dans la nature.?si
caractéristique des .ventrales, une ressemblance «frappante
aven épelle des eélesfdu Brésil.' On lui trouve cependant
leéiiïps üû. |tètt plüs alongé. La tête plhfc Un rayon épineux
de moins, et deux rayons mous et plus à la nagebirèJJTd d o s ë t
une épine de plus à celle d.è l’anus.
B. 6 ; C, *17 ; P. l-^V ,. 1/ST*
Les éeaiUes sont, âpres et aussi grandes que dans l’èsp;èce:-du
Brésil; mais, comme ;oû devaftèéprévoifcsàieæi*sé:dejiii plusigkaaide
longueur du corps, il ÿ 'én a davantage, près de:cent, entre l’ouïe
:et la caudale,1 i
M. Ga-y ,nou§ f a, xommuniqué le dessin fait par lui §ur
le poisson frais, et nous .le montre
d’un brun roussâtre sur le dos ét grisâtre sur les flancs et le ventre.
Deux séneS’ de taches arrondies, blanchâtres, suivent? lefdessiïs et
le desSôlfe pe la ligné latérale. Une tache noire foncée■âàtiâlF'stif
la base du- lobe XCrpéraeur de la caudale ; éllè . s’efface bientôt après
la mort sur l’adulte ; mais elle reste beaucoup plus apparente sur
les jeunes individus. Un trait noirâtre, interrompu par l’oeil, va du
jbout du museau sur la tempe. Les nageoires sont plus foncées que
le dos. Une grande partié'de la. portion .épineuse d e là dors£de>est
mêmejxoirâtrë, assez foncée...La lèvre supérieure est noire; lin-
. férieure jaunâtre. L&âside l'oeilMest ?rosé. i
Le jeune âge,a des teintes rougeâtres assez .sensibles, mêlées dans
le brun, gjâs.diidosï; elles panaissent s’éteindre dansle brun noirâtre
jii (ÿue prencLl’adulte. Les» taches blanches sont aussi plus foncées que
chez les jeunes sujets^
'Qgt habile naturaliste nous apprend que ce poisson s’appelle
rollisso pafcr*&sr habitons de Valparaïso. Il vit sur les
eontrée^TO'cajilfeiises -de la n#è', se nourrit Ife petits coquillages
: *éjèst un poisson peu fîq©uche,qui a même lapr
Sev.pégarder Kf feêjlfreiir il n.age .lentement et.iie sauté point
au-dessus ,de Jcaq. .Sa", chairlest trèç-bonnâ'à! manger.
L’individu "adulte qu.e le ' Muséum doit à M. Gay, a plus
due uUïaïutre jeuneju’a que quatre pfiÉ.ces.
JEnfin, un troisièmq^long dejcinq, offre üne légère variété
:(fans le nombre ides rayons épineux de la dorsale. Jé
ne lui en compte que cinq; il n’a d’ailleurs aucune autre
différence*. ' f
...Nous avons pu examiner les viscères de cette belle espèce^ ils
nou^ont fourni les obsëwationsi.suivantes. Le foie s.e trouve composé
de deux lobes semblables, àjpeu près égaux, minces, arrondis
verssleur extrémité* et dont lesbords sont peu festonnés, La vésicule
du fiel est alongéêt étroite et,cylindrique. L’oesophage se .continue
en u n , vaste. estomac rà parois très -minces, dont la veloutée est
très-fine et ne nfiusl&pas monttæH’apparènce de rides. La branche
montante est fort courte et "un peu plus ' épaisse; Il y a aiïtoûr dii
pylqiïe,quatre çoecums(.assez grps et dpmUs ; un est à droite de l’estomac.;
un second est at%.de$sqos deMj| viscère; les deux autres
&% spnt àï'sé “gayehe.; L’intestin ,est très-large, de peu de longueur ; il
ne fait qU’un seul,repli; il! se rétrécit un peu yçr$4e rectum , dqQt la
veloutée a de «Ombreuses rides longitudinales. Les ovaires forment