La courbure assez faible .de la ligne latérale .»cesse sous'lé dernier
quart de la première dorsale. Sa partie droite a quarante-huit, ou
quarante-neuf boucliers, presque tous du quart de la plus grande
hauteur du corps. Leurs carènes et leurs épines vont en augmentant
"de saillie jusque 'près de la fin. Les pectorales sont taillées-en faux,
pointues, et leur longueur èàt quatre' foî§ et demie dans.-celle'de
tout le poikson; Lès ventrales sbtot ahâéhêés un peu plus' en arrière
et de moitié moins longues. Les pointes des dorsales ët de l’anale
sont à peu près de moitié de la hauteur du corps. Les lobes de la
queue ont le cînqujème de sa longueur.
B. T ; D. 8 — 1/2-5 ; 'a /-2 -L l/21r; j e . 17 ; P. 19 ; V. 1/5.
Ce poisson est d’un bel argenté, tëint vers le do$ d'un bleu clair
d’acier bruni, filrt brillant, tirant au verdâtre. »Ses nageoires» paraissent
grises. La deuxième dorsale est un peu teinte, de nôirjitre.
Dans une esquisse que MM. Quoy et Gaimard en ont
faite à Amboine, ils marquent une belle lignes jorangée,,
imi s’étend dépuis l’ouïe jusqua la caudale, mais qui disparaît,
dijsent-ils, peu de temps après la mort. Les dorsales
et J’anale y sont légèrement verdâtres ,1a pectorale orangé
très-clair.
Leurs individus d’Amboine n’ont que cinq pôUc’es r^et
s’y trouvaient en quantité prôdigieusei A
Ils ont pris ensuite à Yaniceilo un individu long de oïizq
pouces, qui nous paraît de la même espèce.
Le C arahx v a r i .
( Caranx vari, itob. )
Une seconde espèce a le bord infériéur dé son opercule en
courbe concave. La partie arquée et à petites écailles de sa ligne
latérale s’étend jusque sous le cèmmencement de sa deuxième
dorsale. La partie droite à de cinquante-cinq à cinquante-sept
CHAP. XV. C A ï# N * PR O PR EM EN T D IT S ,
j lamés ossêUsfe êuboucliers,>qui vont »en g&ûdissant-et en relevant
leurs-ca®ènes>à mefU-é® qu’elles approchent de'la queuejamais qui
n»©nt'nulle partphls d® neuvième ou du dixième dé la hauteur du
•corps au inilieu.
•Pour-toüt le reste, ses-formes!' et ses couleurs^soÀr les mêmes
qué dàns' léA>oojS5 i t # ^ 0âiï^mêare^ pectôMes pointues, même
caùdaIe>f©UCôbùe ,.mème ’profil légèrëmènt'coilv'exe, mêmes grandes
pectorales en f a u x /d e plus d®q&ârt de- la larigüëurnotàlé/même
tache^nqire*à l’operculé, etc.
' ' d! 8.— 1 — aâs ’ i
Indépendamment de Wpetitesse de, ses .boucliers, eette espèce se
distingue aisébient de lé précédentevpar plus courte'et son
oeil plus petit.-Elle parvient a un pied de longjàeùr. ,
Qin la pêche'abondamment pendant toüte l’année dans
la rade dé Pondichéryr où on la nomme vari-paré, Gest
un bon manger.
Le Çàraîsx.-çalla,. ■
(Canaux kalia, hô'b.^i
Une troisième espèce a.la tète'presque aussi haute que longue, et
le bord inferieur.de l'opercule ^en combe légèrement- convexe et
quelquefois-un peu! i ld6iibTév'cëürbufe: La* partie recotirbée de sa
ligne latérale se porte, commepân^'le vari, jusque sbus le cOm-
iüehcement dé fa leconde dorsale; mais le nombre des lames-n’est
que de quarante-trois pu quarante-quatre. Plus haute et plus
compriméet que les’ précédentes, sa-»hauteur-, au? milieu, est trois
fois, »et demie'dans sa longueur; et son épaisseur trois fois-dans
sa hauteur! La ligne de son bventfe^ est; plus convexe- que celle de
son des-
D. 7 — 1 tëS BSgte A. 2 -f-V^l'8* i
gtij§g| dernier rayon; tant en haut qu’en bas, est un peu plus long
et plus détaché qu,e les autres.