carangues, et même le profil demi - circulaire de leurs
premières espèces; mais qui se distingue dans tout le genre
par le manque absolu de dents, du moins à lage adulte.
C’est le scomber speciosus^g: Forskal (p, 54, n.° 70),
ou le earanx très-beau de M. de Lacépèda fi. ÏIIy p.;^a),
que les Arabes nomment rim, e’est-à-dire degré, escalier.
Commerson l’a vu deux fois à l lsle-de-France, en Mars
îjfjb, et en a laissé Une description fort détaillée et une
figure que M. de Laeépède a fait graver (t. IlI,pU ., fig. 1).
C’est très-probablement aussi le polooso parah de Russe!
(pi. 149)1 quoique les boucliers y soient dessinés un peu
trop petits*
Sa hauteur e g tro îf ïo îs dans sa longueur totale. Sa fête en fait le
quart et est aussi haute que longue. Son profil est presque en quart
de'cerele. Sa première dorsale n’a que des rayons faibles.'Sa deuxième
anale prolonge peu ses rayons antérieurs. Ses pectorales, en longues
faux, ont leur longueur trois fois et demie dans celle du corps.
Son oeil n’a que le quart de” la longueur de la tête- eh diamètre.’ Sa
ligne latérale, courbée en arc peu convexe dans sa première moitié,
ne prend de vrais boucliers que vers son quart postérieur. On -en
peut compter une vingtaine, dont dix sont assea larges;,-mais leurs
carènes ne saillent pas autant et leurs pointes ne sont pas aussi aiguës
que dans la plupart des carangues.
D. T—.l/lS au t9ou,2Q; A. 2 _^1/15 ou 16 ; C. 17 et*7^pf ’l9 j V. 1/5. *
Sa couleur paraît argentée dans les individus dé Irait pottéfè-,et
au-dessus, erplus ou moins jàtùfê dans les jeunes, avec des bandes
verticales brunes, alternativement plus largea et plus etroibïSi savoir :
îthe large à I’oeiî, une à l’epâule, trois'sü'rlë tronc et une sur la
queué, et,'dans lés intervalles des quatre dernières, des. lignes plus
é t p o i t e s f & déplus uhe tache noire au bout de chacun des lobes
de laeatulale, et quelquefois une sur le chanfrein; Toutes-les nageoires
sont jaunes.
M. Geoffroy Sâint-llilairè a rapporté cette espèëè de
Suez, et" eri âi* donné mn individu au Cabinet du Rôi ;
M. Ehrenberg et M. Ruppel l’orft prise à Massuah r
M. Raynaud à; Trinquemalé, MM. Quoy et Gaimard à
Yauicolo.
M. Busseuil, naturaliste de l’expédition de M. de Bougainville"
le fils; l’a àbâsi rappoÿlfée de là Nôuvelle-Hbliailde.
Gommé dans béauédùp d’autres" poissons , les bandés
steffacent par degrés à mésure^que les individus- grandissent,
et il nous paraît que lé caranSc sauteur ou petau-
riMct du grand ouvrage sur l'Égypte ( plv%3, fig. ï) n-est
qti%ti adulte' de cette lespèoe. M. Isittôre»Geoffroy es.t à cet
égard du mëtiie avis que hoùsj et a même fait reparaître
quelques traces de bandes sur un indiVïdîilong dufei pied.*
Mais-M'.-Ruppel- paraît croire-.l’espèseeÆifféreiite-: il èn
décrit' et représente un individu de’dix-huit pouces % ét
nous en a donné uni de dix-neuf, ’assurant qûe éiest lé
poisson le plus cotnmun en hiver au marché de MasSuâh,
Ou ©h le d é sire par le nom dè bajad, qui à la vem^ést
générique. 1 2
1. Description de l’Egypte, ^istoire'/naturelle^poissons^.p; 3 a5.
2. Atlas zooiogiqtïê, poissoirsy/p. gÔ,pl. ap, fig. s.