rareté,' est long de dix-neuf pouces. Bloch1 prétend que
dans, la Mediterranée le saurel a deux pieds, mais il ne
cite pour garant que Rondelet,,qui1 n’en dit pas un mot.
M,i/âe Æaeépède' ( III, p. 6 2 $?, qui va bien plus loin , et
àssure qu’il ifet,<pàs--rare d’èn voir de. longs d un mètre,
n’allègue aucune autorité", sel|je suppose qu’il aura appliqué
à notre jsaurel quelque passée, relatif a la carangue des
tropiques.
Tel est notre saurel ordinaire la Manche, et j’en ai
dé tout pareils de la Méditerranée-; mais, comme je l’ai
dit ,:il*ÿ^n: a^aussi de plus »ou moins différehs; e t dans
fa liste’ d’individus dbnt j’ai donné ci-dessus les nombres,
je erbia apercevoir deux sentions- distinctes de ceux :de
la Manche par des caraqj|èTes qui, Bien que peu apparens;
poufréient être’ spécifiques , surtout à/cause de leurs rapports
âvec lès nombres des boucliers. La première de ces
subdivisions; èsi encore 'assez mal caractérisée ; elle comprend
les individus” gui ont de quatre - vingts à quatre-
vingt- huit boucliers' » ee's boucliers y sont moins élevés ,
et^par^conséquent la bande; M m plus étroites; elle fait
aussi ttne inflexion plus ^rapide, eu sorte que sa partie
postérieure, et droite ne surpasse que de peu de chose sa
partie anteriéufq. ; <
L’autre, subdivision est des individus qui*ont quatre-
vingt-quatorze ou quatre-vingt-quinze et .jusqu’à quatre-
vingt-dix-neuf boucliers. je les crois tout-à-fait d’une autre
espèce^deur corps est plus g rë l^ leur ligne Latérale plus
étroite^ ,son inflexipn plus rapide, et|sa partie postériéure,
f. Ichtyologie, in-Mic; part. 2, p. 98.