mais que la chair 'enveloppe dans ceux qui sont en bon
état.
Ce n’èst point là ce qui peut distinguer eès poissons;
mais aux, caractères de
petites eeailSesy à1 une quène non carà^e^ à unei:ongue
dorsale, dont les; rayons épineux se distinguent à peine
des autres, 2s ; joignent, une tête peu élevée et surtout un
palais absolument dénué de dents..
Ou les reconnaîtra toujours à la réunion de ces caractères.
Inapplication du nom à.epompilus à l’uu de ces poissons,
par. Rondelet , est touteMait arbitraire.: : ■
Ces anciens ne disent autre chose du pompile,, si ce
n’est que c’est un poisson de .haute mer, semblable U la»
pélanaide, mais de couleur variée^ qui a coutume .de suAvjeé
les vaisseaux et de les accompagner jusqu’à ,m qu’i^iàp-'
prochent de la, terre1. Ils le regardaient, comme, sacré®, et
tout nous porte à croire que c’était le pilote, j
Il ity a aucune probabilité à prendre pour un poisso-n-.
aussi connu quecerpompili et qui devait être? si Commun ,
une espèce qui,. au rapport de Rondelet, lui-»ême'j .est
si raré sur nos Cotes qu elle n’y a pas même de n o » vulgaire.
3
Daubetaton et Haüy, dans leur Dictionnaire d ’iéhtyo-
logie de rEneyclopédie4, ainsi que Bonnaterse dans les
planches., bai ont transféré fe-jnom•• def lampuge, mais samsj
"i 1. Tuque cornes ratiani, iraètique per àsquona suièi '
Qui semper spumas sequeris, pompile, nitentes.
Ovid., Haï., y. 1 0 1 et j 0 2 ; et Ælien, 1 . H, ©,?itp.
•2. Ælien, te XV^ c. p S ç é t lerlong article d’Jttbéaâ^, J . YIIl,rpà 282, 283, 284-
— & BjMidelet, p. 25i. . ~ 4.Diçt.,. p.na,et:2^4.-
aucun Fondement;-car BéloibV ieseui qui ait cité ce nom,
l’applique à notre prèmièr^espèfe^^c liêbe, qua.1 felUrë le
porter r^jVIars'eillé. jÀùcùn gjÇUtir moderne ne tépreud
Çgjténdan j; * i§ê|[tè assertion dé Bélon,|j|| tous paraissent
H/j A r pour le donner B B & h I
phénoïdes.
Mv Rafinesqne donne., à la véçité ,\à notre centrolophe
les noms siciliens de pilui e£;de lamphgo; mais 2 reste à
sàvoirs’ils ne se sont pas établis récemment et:4L’après les
auteurs, comme il ést souvent arrive aux noms des poissons.
'
En Sardaigne Celui clê pompilo est>sconnu, mais alitant
qiie l’on peut ^comprendre, ee.quçn dit,tCetù |1 désigné
une espèce plus^petite dé thon-, qui -parait au printemps ;
peut-être lathoninéÇt&j;nmfcS thunnina, nob, ) ou le bo-
nitou {iuiæides vuigaris^ nob.^.-*
Le pompïtÆ:T
t(Centmlophm pompilus, nerkj Loryphoena pompilus, L ip n .)
.Comme il n’est pag jlè^façile d’assigner entre Jef||c>isséns
dont nous parlons des différence^ spécifiques certaines,
nous, décrirons d’abord les individus semblables# celui
de Rondelet, e t mous leur comparerons ensuite ceux qui
eu diffèrent «sse-z pour que l’on ait pu les regarder comme
. d’une ' autre ' espècé^fgj
Le -corps est oblong eù-comprimé ;..ia hauteur fait lé. quart de sa
longueur totale, et son, épaisseur le tiers.de sa hauteur. La ligne
de son -dos et celle ,<Jç soq ventre., légèrement^ et à peu près éga1.
Aquat., p. i54 et i55. -*• ÿ. Hist. nat. di Sardagn., t. JH, p. i®5sr. .