AVERTISSEMENT.
Nous: suivions assidûment l’impression de notre ouvrage;
je continuais de servir • d’aide à ' mon illustre maître ÿ qui
m’aurait dit que ce volume paraîtrait couvert d’un^crepe
funèbre !
Les premières pages étaient à peine imprimées, que les
sciences avaient a déplorer une dés pertes les plus grandes
qu’elles pouvaient • faire ! Le premier naturaliste, de nôtre
siècle ne devait pas voir terminer le grand ouvrage dont
il avait -conçu le plan, et auquel il consacrait une grande
partie de ses forces 1
A une puissance supérieure de génie que la nature ac*
corde de loin en loin a ceux dès hommes privilégiés quelle
veut élever sur la scène du monde ; comme des monumens
de gloire de l’esprit humain , M. Cuvier réunissait deux
qualités éminentes, qui s’excluent chez la plupart des autres
hommes. Une activité qu’aucun travail ne pouvait fatiguer,
et une patience plus étonnante dans les recherches les plus
minutieuses et toujours nécessaires pour parvenir a la decouverte
de quelques vérités.