L ’O b iSTE A VENTRALES NOIRES.
(O lis tus atropus, nob.; Bramaatropus, Bl.,Sçhn., p. 98, pl. %$.)
BlocB, dans 3ysteine posthume, rions paraît-avbir
déçrit u n véritable 4lis|^sorus le nom de brama atropus,*
mai^Jl le reunit avec La espagnole dé jaos mers dans son
genve brama; sans consulter-assez l’analogie , car la casta-
gnole est d’une autre famille; aussi son éditeur, Schneider,
reconnaît-il que ees deux poissons n’ont rien-de commun,
et porte-t-il de celui dont il s’agit ici un jugement plus
s&in , én disant qù’il lui paraît réunir le genre des-scombres
âvéc®è<§lur des* zéus.J "J
La figure de latropus de^Bloch^noVaccordeVaf'entiè-
rement avec j a description ^let c|tte i description mêpie
n’est pas d’açcord avec les observations qu’y ajoute
Schneider, en sorte qu’il n’est pas facile d’en déterminer
l’espèce avee„certitude. *
Selon la figure ( p l / i 3) , tout le corps serait couvert défailles
uniformes et assez grandes ; il n’y aurait point de trace’ dé première
dorsale, et il se trouverait au-devant dfë l ’anale deux épines libres,
comme dans beaucoup de caranx.
Selon la description (j>. pfi), les écailles seraient très-petites i%la
tête en aurait à sa partie supérieure. *
Selon l’éditeur (p ..9 9), il y aurait eu avant de la d bm le^ ëu x
lj Ce qui montre à quel ppint BIoeh, etSchneider lui-même, ,consultaient peu
les, vrais rapports des êtres, c’est qu’ils placent à la suite de ee genre brama-, à la
verîte comme espèce douteuse, lè rabirubbia genizarà de Parrà, pl. a i , fig.'i", qui
ressemble encore beaucoup fn'dms à sôn atropus que* la castagnol’e, efc que’Abus
ferons connaitre plus^amplement quand nous traiterons de la famille dejs labroïdes,
aTaqùelle il appartient, et Ou nous én ayons îormé uiî genre sous le nom de
ckpticus.
épines cachées dans une fossette, que Bloch n’a point remarquées ;
•il n'y aurait' point d’écaiiles sensiblès ada tête, ni à la poitrine, si
-ce mest quelquesrunes^ derrière l’oeil.
Du reste, ce£poîssbn dèBloéna-le corps trois fois ’aussi Iotfgque
haut^ la ligne du profil en quart de cercle jusque vis-a-vis l’oeil,
ensuite un peu concave,*mais .d’une élévation médiocre. La tête est
à peine représentée plus haute qu’elle n’est longue; les premiers
rayons de la dorsale et de l’anale ne' forment que dés pointes
médiocres; les rajfons de la dbrsâle, à compter du huitième jusqu’au
dix-septièbiè, .se prolongent'en fils du triplefou du quadruple
du reste de leur longueur. Les pectorales sont en faux de près du
tiers de La longueur totale ; les ventrales ; dfon quart plus courtes
que^ les pectorales. La carène des côtés de la queue paraît peu
sensible. .La caudale est fourchue. Tout^le poisson.est argenté,
teint de-bleuâtre vers le’ dos ; les, nageoires sont jaunâtres, - excep té
les ventrales, qui' s.bnt noires‘@t ont leur bord externe, formé par
leurs deux premiers rayons, d’une teinte blanche.
L’individu de Bloch venait de Tranquebar? et était long
de neuf pouces (sans la caudale).
S’il a1 en effet une première dôrsalê, l’on ne peut y voir
qu’un oliste, qui différerait d^êjelui du Malabar par la
brièveté-cje la pointe d‘è 'Sa deuxième dorsale , et par l’absence
de filamens à son anale.
Cependant, comme Ces caractères pourraient être le
produit d’une mutilation, et Bloch ayant bien souvent
étabK^sêsi*espèces et même ^genres sur des individus
incomplets, nous aurions désiré recourir à son original '
mais on n’a trouvé dans sa^colfection ^ sous le nom de
brama atropus, qu’un individu de notre citula mgripes
ou du may-parah de Russe!,^lequel est d’une-tout autre
espèce. *Cést'lerésültat dune confusion' dont on ignoré
la causé.