CHAPITRE IY.
D e quelques genres voisins des Grêiiilabres
> ej^ èn p a rticu lie r des Cténolabres.
J’afNlu séparer* du gf}n^~ des crénilabres ceu^ide ces
poissons qui ont derrière les dents foniques qui bordent
le devant des mâchoires, une bande plus ou moins large
de dents en velours.
Parmi ceiBs-ci j’aiJfQpné un premier grquie dàs#spèces
qui ne diffèreAt des crélêilabres que par ce seul caractère.
Ca!^r ils ont du ^ s t e le ^ëdpercu^'finement dentelé en
peigne^
ce_prumier genre ctëholabne. Il ne comprend encore qu’un
petit nombre d’esfjècés“, répandues dans l’océïm du "Nprd
dji-ÏÉi^)pU, aan§ la Méditerranée et “sur lelfthtes de
l’Amérique, septentriçnlalev La patri# dune seule espècè
m’est inconnue,. M
Le CTÉROLÂBiE DES EpCKES.
A Ctehüiqbrus rupestris, nob. ■ Lc^trus mpesiris^ Linn. )
Ray avait reçu de Jago Ja figure,» accompagnée d’une
courte notice, d’un poisson pris sur les cotes de Cornouailles,
qu’il a publiée à lasnije. ^aop.Synppsis (p. i£ 3 ,
fig. 3 ). La taChe noire, marquée spr les premiers rayons de
la dorsale ; et Celle qui est placée sur le haut .et à l’extrémité
de la queue, avant lesj-ayoüs de la caudale:,' ne
peuvent laisser le moindre équivoque sur cette espèce.
Jago le »donnait comme le goldsinny des pêcheurs de
Cornouailles, i
Limÿ, de. son côté, connaissait ce poisson commun
dans la Baltique, et sur W -côtés dé Pforwége$ il en donna
une première description dans leMuséÜdu prin.cffAdolphe-
l^téderic1 *, â; iH’introduisit dans le Systema natudtè sous
le nom de labrùs rupestris; mais saM ^ f i t e n ^ f s |ravaux
de Ray» . :'
If Ce i&èrus rupestris de'Linné a été reconnu par Üüller
Éttrlpxautres auteur! qui: ont * écrit sur lea poissons, de
l’Oeéan septentrional ou de la Baltique. Ainsi l’auteur que
nous citons en d@nne', dans le Fauna danied(t. III, p. 44>
pl. 1 ©7$$ une diguiràelutt^re^nnaisstblë, dfi on a seulement;
oublié de marinier les dJËtelüiès du préopercule.
D’ailleurs, la description de M&llèr ept Excellente, et, à
cause ^du®., opercules dènteles, ilplaoait le poisson parmi
les perches; On le trouve cependant âou% le nom de labrus
rupestris dans le prodrome du Fauna*danic$ (m° 38:?).
M. Retzius le cite aussi dans son édition du FMrna sÜe-
cica (p. 3*3yj‘ 73A sous le gioi® dp' perça-rupêstris.
Strôm3’ et Pontoppidan 3 en for^oaùs^mtention.
L’espècfi’éJ|ait donc parfaitement éonnue lorsque Pen-
nant écrivit les difféfentes éditions de sa Zoologie britannique,
Dans celte de i^ g f d y introduit un goldsinny
d après Ray ou Jago.j car il ne^cite que la figuro du premier
et il est facile de voir que l’article de Pennant a été rédigé
sur celui de Jago. Mais dans l’édition in~4-° Pennant donne
sous le nom de goldsinny un |o u t autrë poisson,«notre
crenilabrus Pennantii4; et Gmelin , d’après ces deux do-
cumens r se rapportant à deux êtres tè«-à--feit différent
établit un labpus cornubius, être par conséquent com1.
Mus. Ad. JFr., 1. 1, p. &5. — 2. S^rôm, Sund. m,, p.,2Qi, — 3, Pontoppidan,;
iï&/. liât, e flfo fà ft. II, pi — 4. W p p - r