ce qu’on peut tirer de Forskal pôur en faire les caractères
de cette espèce.’ 1
Le corps ,^ès-afohgév®fet f é i t |^ ^ e ^ - p à r une §ande|éttévdè
points noirs, le long de' la digbe latérale". Au-dessus, la teinte
devient plus brune; eni dessous’, .elle est : plus Jpâle et. tachetée de
blanc. Sur la têt^ et les joujes-jon voit ^esrppiotsviolets. Toutes les
nageoires sont verdâtres.
Je viens de retrouvé? cès^aeés de couleur, surtout les
taches du ventre’ et' les-lighesviolettes des^-jtÿies , sur un
poisson que M* Lefebvre nous a rapporté-de Sueç.. j
L’espèce-sè distingue aussi. de celles de l’ïslje-de-France par le s
dents plus égales et, par^ses premiers rayons de la^'orsale, qui sont
plus courts, plus'grêlés, et paraissent un peu moins%xibks§
D. 9/13 ;‘A. 3/12,’etç. "
L’individu.^ huit pouces de Iong^'mais Forskal' mfL a
vu qui avaient un pied de longueüf et deux pouces, de
hauteur. /
Lés pêcheurs donnent'à ce poisson le "nom de gkassek.
Bonnaterre et Lacépëde l’ont fait paraître dan^Ieur genre
labre^en empruntant au langage des Arabes la dénomination
de l’espèce qu’ils nommèrent labre hasjek.
M, Ruppel a aîfési vu ce poissôn a Djédda et à Massayyah;
mais il ne fa pas reconnu dans la description deFqrslial,
bien que celle publiée:pa;r le célèbre Voyageur de'Francfort
soit en tous points conforme Jt eellg du naturaliste
danois. M. Ruppel1 a nommé soii poisson labrusfiisiformis,
épithète^aussi"peu caractéristique dans ce gènré, que celle
d é Aussi pai-jé pas cru devoir-conseiller* lune
ou L’aùWe. A
1. Huppel,-Neue- WïrMihierèzu der Faùn. abyss.', p.ï-y-, pl.. i , fig 4.
L e •ÇéiiwÔN DE5AI-D0RÉ.
(Cheilio hemichrjs&Si<3'aob.;^^iliaianrâtus, Quoy, Uranie,
v .P- %• 2-)
^ ;A l^ .= ^ è ÿ f e ^ im a rd :oi&îrappêit%ÇôrÉMêmbus l’avë®®
dit tout à l’heure, un : cheilion des lied ^ a â d ^ iih f jq^d®
ô^ft .çonfondu avec le (^eliionqîoEé^îide Gonariiérson et de
LaeépèiÉë* £n
Il s’en distingue’par un museau plus aigu, un oeil plus grand «des
£ payops- dorsaux -plus fin? et èrès^ffixiblel La bouche est moins
' fendue-, et les dents sont plus Régalés et plus^fïnes. Il prrâît dans
la liqueur .étnî d’un brun raugëâére-unîfôfmë/ avec une'' serae sde
Points' noirs le ’long de la ligne Vatérarè dfejMÂs*lVperéttiéjtisq#à’ k
caudffle. Le bas de l ’operçu^et- la ■p&tring s6fct0s r ^ s l é l - ^
Suivant /M. Quoy, le poisson frâfo em brun sur la moitié supérieure
dü'icorps, et jattne doié-sur Kpféjgjeur^ LeS pectorales/ les
• Ventrales, l’anale et- -la"caudale, brillent de cette belle coufeii*- mais
„ k dorsale .estd’un brun très-pâle. ,
Les nombres des rayons son t voisins de ceux des autres, espèces.
I» D.-9/14; A.‘3/t2. ; •
Nous erravonS dês<sépt pouces de long. Le nom des
jjêcheurs de Sandwich',/ èst selon M. Qüoÿ1, ïroii. '
J’ai dit tcbmment 6e poisson. n’est pas le cheiKon dëré;
de Laeëpède/et de Commerson; mais1 je dois faire remarquer
qUè sur la planche, citée le dèssiaateur a'.couvert
'd’écailles l’opercule,|comme. ce.liii„(le n©£Tlabres, -tandis
qu’il n’y en a'que le long du bord par lequel il touche au
sous-opercule.
Je retrouve aussi cette espèce dans un bel individu long
dlinipieéi que MM. Eydoux et Souleget viennent de rapporter
du même archipel; il est jaune orangé,avec unesuité
de gros points noirs bien marqués le long de là ligne latérale.
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