d’Artedi relaMvement ah sixiètaïë-labre de sâ synonymie,
être déjà complexe. En effet ^fîlluSïre*'aiïCetir'du System a
naturoe a pris} eet' être', tâ^jà .fendu imaginaire' paf ArteeK,'
pour eh faire s&atabrus pave, eiî ÿ ajotitarit Celui qiî’Has-
sélquist décrit a^eè h plus
nom, Ôr, ■ cé labrus- pûpé’‘^M une ' d#1 * n0SCpièlksy;as$|£ ’
abondante dans la*Méditefrànoe, à queuè foUrciiuef éttq®
a été ens'ûite -vue par des naturalisfe^ïféeéhâ^ qui T($§t
décrite -comme ufaié nouvelle -espèce.-C’e^mêfâè^Stfe'îa
description d’Hasselqu-ist qtie la ph-lase cara-etëfisfiqne *a
■été rédigfete f^ a r < ^innéfîèt- eest'ee- qui explique |K>uâjuoi
il a donné iison pbisson lie&éaraetëre à^éaièda blfiût-eâ;
S-G’eSt- aussi^â^cet'te -même source que M. de LaCéùède a
puise la-description de son? labrepaon, et q u S a p u 'l^ n e r
de toutes ksüfijgures-brilla«ités; dU<£ôt#style^mu-qihè le
synonyme d’Hasselquist vienne aprèsftoutès les eitatldïis
tirées d’Artédi.’
Shatv a de même reproduit ce îabïe pacm'aVec%mtes
ces fautes, m a i en y'rijohtàht encore "uiië quPüé^p^aràit
lui être propreS||il fai#.venir sompèissbn de la Méditerranée
et de la mer dès in des. o
Brünnich avait’léipendant^foürni SÉlGmelin êt à AI. dé
Lacépède les moyens de réparer les erreurs de Linnéy-car
il a fait connaître1 d’une manière- fort ex-adè le poièsdn
de SaEianf en lui appmjùant lepitbète de cet autëtif,
mais en faisant remarquer que le poisson d’HâsSélquist est
différent. Or, ni M.' de Lacépède ni Gmelin et Blocfe^’qui
ont pris -plusieurs de leurs labres à Brünnich, n’onbpas
cite celui-ci. I
f . Pisc. Mass., p l 49 > n.0 Sfw
H Peu de temps^après WÊôfskâl trohvede même poisson dans
fArchipelj et-dMe -publiè-comme une nouvelle espèce-sous
le nom de labrus la p iq a , qui vient prendre place dans
(xkielin sbus .;ee nom, et qüi-'est reproduit pisâr Lacépède
Çifmme unriütjam, ^àvose des dentelures du préépèretile.
. C’esU&ussi parmi les lutjacrisique nous leTretrouvons dans
la première»édition de Risso, et en double ëmploi ; car on
ne peulsdouter que le lu tja n G e o ffro y 1 ne s‘oit le même
epMm^àà-lutjt^us làpind*j le premier ëst une description
faite da-près nature sur un poisson-de^cCtée espèce qu’il
n’axas su, reconnaître dans le se^ond-j.^ qui n’a pas em-
pilSé pl. Bissonde inettfe en tête de son genre un labrus
pavo.
I)àns; sçf, seconde édition il cbàiÉP'te nom de genre en
celui de crénilabre, mais il ne corrige aucune de ces erreurs
j et la figure »en est fort peu correcte.
retrouve encore une description, très-exacte, dans le
Fauna rossica de Pallas 3. Cet illustre savant le reconnaît
pour le labrus lapina du naturaliste danois; mais il lui
donne un nouveau nom, qui exprime la variété des cou-
leurs.de ce poisson. Pallas l’a appelé labrus polÿchrous.
J ai dit que le labrus tinca pouvait être considéré comme
étant le nom auquel on devrait rapporter le pois§on dont
nous parlons ici, et qui est le nejiy|è:rne labre d’Artedi, fait
sur la description de Willughby^Eis je erois^que Pennant
s’est ►trompé sur son labrus tinca, et qu’il a encore embrouillé
le sujet; car son old wife -ou wrasse nous paraît
appartenir plutôt aux nombreuses varieRgs.de notre labrus
bergylta.
1. ffisso, Icht. dé Nice, i.1,0 édit., p«?6x, pi'. — 2. Ibid., pf 262.
— 3. Pallas, Fàun. ross., HT, p. 262.