Malte; M. Domnando, d’Athènes; M. Reÿnaud, de Napoli
de Romatiié; M. Geoffroy Saint - Hilaire, d’Alexandrie
d’Égypte : M. de Laroche fa aussi trouvée aui îles Baléares.
Geat de Naples que "nous avons reçu les plus grands
individus. Ils ont quatre pouces et demi de long sur dix-
huit lignes de fauteur. Les autres n ont pas généralement
trois pouces de longueur.
DES CkEPTIQUÉS.
Parra a figuré1, sous le nom dé rabirübia gènizarra, un
labroïde que nous avons appris-à connaître par les collections
faites à la Martinique par M. Plée.
Nous avons reconnu que ce poisson doit être d’un genre
particulier, voisin des sublets, gaar la protractilité de son
museau, par les dentelures de^on préoperculé, et. par sa
ligne latérale non interrompue. La petitesse de sa bouche,
la manière dont elle rentre sous la voûte des sous-orbitaires ;
ses dents sur un seul rang, mais en très-petit nombre et à
peine visibles; ses dents pharyngiennes composant, par leur
réunion, des petites lames à bord dentelé en scie^ses
nageoires verticales, couvertes en grande partie d’écailles
semblables à celles du resté du corps, sont les caractères
distinctifs de ce genre. Dès. notre premier travail sur les
poissons, nous avons reconnu, M. Cuvier et moi, la nécessité
de l’établir. Pour rappeler ses affinités avec les filous
(epibulus), que M. Cuvier en rapprochait trop, dans ma
manière de voir, nous avons imaginé de nommer ce genre
J. Parra, HisU de los rares maritimes de la Havana; p. 44, Lam. a i , fig. il
du nom de çlépticus, étant une épithète que les
Grées donnaient aux êtréfènclins à voler.
C’est ainsi que le genre a paru sous cçtte‘ dénomination
dans la'Secqnde édition dü Régfie animal; mais on peut
remarquer que M. Cuviep a négligé de donner plusieurs
de ses traits caraçf^pstiqiies; car, entre a-utres qublis, il
n’a pas. padé de la dentelure d u préopéfeeufe.
NouSîi|fafi|)US jusqu’à présent recq qu’une seule espèce
flfeé ce* genre, dont noris ne possédons qu’un’1 petit'némbre
d’individus', quoique M. Plée mous Jdisè> dans ‘séè notes que
le poisson nefst pas rare aux Antilles; En vfM’èi la description.
• ■ Le ^DiEÎ^p QU E1, ë ËEO LE.
{f)l0ptinps; gemiihpraùohr) ,r
Le corps .est aloiïgê et assez régulier : sa hautenr fait le quart de
■ : la longueur totale, et sùn épaisseur est'coièprise dèux-fois et demie
dans la hauteur. Lar-longueur’ de la, tête est du quant de cdle^du
.««Orps,, la'caudale, non*. conaprise,.qüi n’qsr elle-même qu’un peu
moins longue que la tête. La 'lâgnecd® profi^ supérieur; est convexe
; sur la nuque., et àsSez semblable, courbure inférieure; aussi l’oeil
§ . est-il à peuprès au milieu, detja.hauteur de la tête, mais,sur le tiers
, antérieur. L’orhîte est rond, petit, son diamètre étant contenu cinq
. fois, et demie dans la- longueur de la tête. Le sous-orbitaire est une
petite pièce quadrilatère ; couverted’une peau adipeuse et nue', située
- tout au-devànt dé l’oeil, et dont le bord antérieur, concave en hatit,
-, devient au contraire, convexe en bas; il forme avec celui dû? côté
opposé une sorte d’ogive, dans laquelle set place et joué la mâchoire
supérieure. Sur le*bord supérieur- et un peu obliqUe de. cet ©s,fest
un petit sillon dans lequel on voit, les deux très.-petites ouvertures
de la narine : la postérieur^ est cependant plus visible que l’antérieure.
Touille, pourtour de foe p , ainsi q ^ f ie pafit espace compris
, entre les deux narines et l’extrémité du museau, est nur'C’est la
seule portion du corps qui soit sans écailles; car il y en; a sur les