J’ai admis pour synonyme de/ cette espèce.le lutjatius
oUmceuSj puisque M. Risso l’a- ainsi déterminé; mais: je
ferai de suite remarquer que sa citation de Brünnich et de
Lacépède sera dans ce cas mauvaise, et qtie son lutjanus
olimcemme peiit être regarde: comme' identique de celui
de I^cepède , au idu labrus qMwmeus établi par Gmelin
, d’après Brünnich.
Le GrÊNILABRE LITTORAL.
(Crenilabrus littoraJiSy Risso.) ’
Parmi ces vachetta, des pêcheurs nicéens M. Risso a
encore distingué une éspèééTT dôht il n’avait pàs'Jcfêe faire
mention dans, sa première édition.
Elle a le corps alongé j le fond argenté verdâtre sur le^ o s , une
tache bleue à rôpercüle et ^Éne noire près a e l a ; queue ;'*tnais elle
diffère constamment dé la précédente par de grandes'bandes longitudinales
.argentées, qui tranchent agréablement sur ‘le fond verdâtre
du poisSom Là gorgé est traversée par dix raies d’un beau
bleu foncé, étendues souvebt jüsqüè Sur les ©pe’féhlesi-La taché de
la base de la queue est-toujoiirsphi#grande.
Yoiçi les, nombres: comptés par M. Risso.
D. 14/10A. 3/10; G. 13;J . 14; V. l/5.
La femelle fraie au printemps. Oncles ^trouve pendant
toute l’année sur lçs plages couvertes do galets.,
' Le Caéisilabrë petite taïïche. '
(Crerülabrus tin ca , noh ; Labr.us tin ca , Brünn-X ,
Un autre petit crénilabre de la Méditerranée, qui est
parfaitement reconnaissable dans le lutjanus tinca de
Brünnich, et dont la hauteur est i comprise^ .trois fcûsjet
demie ou quatre’ Ibis dans daf longueur du co'ïps, suivant
l’état de plénitude du ventré, se distingue encprè des
précédons par
son corps plus-, ép&i§ et ;arrondi sur lest- çptés., l’épaisseur étant
moitié de la hauteur. Le museau est gros et rond. L’oeil, écarté de
l’autre d’une fois son diamètre; et éloigné;du bout du museau d’une
fois et un tiers cetté’ même »é^ésure, a une largédr égale au qüart
de la longueur de la têtè/Mqùèlle est4 contenue trois fois^dans Celle
du corps, la caudale1 rion comprise.^'• 1
Les dents sont foutes égâles et non proclives ; les dentelures, du
préopercule sont jtoüj'oyrs manifestes’ et ne. dépassent pas l’angle
arrondi de cette pièce.
3/8,,etc.
jT; J[’en, oy^e.iin indWidu 'qui n’a que quatorze épines; mais il a
j hqn fayon /B^qu, de plus. ... <
La, j , l’qp^çule et l’interoper,Cule sont couverts d’écailles. Je
vois peu déportés;sur les parties nues de la t'ête. Il y a une trentaine
.d’écailles entre l’ouie et la caudale; chaque écaille est petite, oblon-
gtie, membraneuse dan^, sa partie visible, .et sa portion radicale a
■ ’'Ootizë! ô t rQuatorze rayons à Jéventail.
u Sur un-fond rongé’-lave?'dé rose; lepciissdn'a une bande brune
ou bleu foncé, qui va du boht d.u museau au «fSpd’è la queue, dans
la largeur du diamqtr§ de l’oeil, qùï L’interrompt; an-,dessus une
, coude raie va le long du dos.sur la base de la dorsale, sans la
.. recqu-vrir : elle ayance ,sur5 lç, dessus de. la tête, jusqu’au bout du
museau. La bandelette rouge qui sépare ces deùx bandes brunes
passé au-dessus' de l’oeil, sé réunit sur le dessus dte^Ia'tête en avant
des yeux-, et y forme un chevron. S.ur le vemrë^iryu ïrôis rangées
longitudinlïes de points de là même- teinte que les bandés; ‘et de
chaque côté de la queue et au-dessus’de la ligne latérale uné petite •
• i ; tachev.noire. L’anus est éploré, en bleu brillant; la dorsale est
s.t orangée et bordée de bleu céTeste; leg autres nageoires ont la base
orangée. Une tache bleue est à l’aisselle de la pectorale. Le dessous
de l’oeil et de la mâchoire inférieure est aussi d’un beau jaune orangé.
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