A ce que nous avonsdéjàvu despiècesosseuseâ, en
faisant la description externe du poisson, nous ajouterons
qjùë
' la colonne vertébrale du malacanthe egt.comppsée devingt-trois
vertèbres j elles sont alongées, e^cepté, la prépaiè|,e ,i dont le corps
n’a que la moitié, de la longueur,,<|e3 .guiyantpsj lçytr articulation
est .très-lâche : ce qpi rend les paoqvemèps latéraux <d%^ergi|isson
très-faciles, Jjæs <JeyFe prpimèrfs, vertèbres-portent des côtes; les
neuf premières paires.^ont libres, par leur extrémité
■ trois autres sq-réunissent et,fondent jt^^cone - osseux, Reçoit
rextrémité de,la vessie aérienne et tes rems.
L’anus répond à la fin de la quatrième vertèbfte,* et l’o n ,ne
commence à-trouver les interépineux de ranale^jfrjictdés,■ a&eç ’tes.
apophyses épineuses • inférieures des vertèbres.,. qu’au ; vingtième
rayon de cqtte nageoires.,
L’apophyse transverse de la vertèbre caudale est assez; fort^
Notre plus grand individu, qui vient-de Saint-Domiii-
gue, ëst long de quinizè poncés’: la figure de Plumier en
a dix-huit.
M. Plëe nous en à envoyé un plus petit de la Martinique,
çt nous en ayons trouvé op autre de la meme île (l^n^ les
eolleç^ions de feu M. Richard,
Sou poids est souvent de trois litres et plus-
Suivant M. Bicord* l’espèce est commune pendant toute
raunée; à ^Saint-Domingue ; mais on ne l’y mange pks.
NôtlS. la voyons aussi SC porter sur les côtes du Brésil :
M. Blanchêt, que nous âvOiiS déjà cite tant dé fois, en a
en v o y é nombreux et beaux échantillons au Musée de
Genèye, qui a bien vôulu ep, ceder. ù-gçlui de ,Paris.:
Gomme, nous l’avons dit, les $plons français des Antilles
nomment ce malacanthe vive, et les habilans actuels de
Haïti lui ont conservé ce nom* M. Plëe l’explique d’après
l’habitude:que l’on suppose à cé poisson de charrier, avec
beaucoup de travail, des pierres^ et des roches pour se
faire uri aBri dans le »fond dé la mer. H estjplus probable
qu’il vient simplement dés rapports de forme ét dé couleur
qu’on Ipi aura itrouvési avée la' vive d’EpropeiC
draaoi) , et que l’histoire sera née du nom, comme il est
arrive tbien - souvent; 11j
, Parra, qui l’appelle (p. 22, et ph i 3 , fig. 1) matçjuelo
blancQ, .n’en rapporte rien sdüf) semblables II assure qu’à
Cuba l’on n’en mange -point. A;Saint-Domingue on en
fait peu de cas,, selon M, Bicoid, M,, Pléit nous dit, au
contraire, qua la Martiniquèfihest estimé- G es diffère nees
peuvent tenir à; .la nature desfon d s où on le prend- Il
se^êfibel soit, dans des nasses:,' soit à la ligne.
Le Màlacantiié a large raie, ;on Tubleu de l’Isle-
de-France.
( Malacanthus tceniatus, nob-.j Labre large raief et Toenianote
. large raie , Lacép)
I Cétte espèce a été décrite et représentée à l’Isle-de-
France 'par Gdmmërsoh j en Octobre 1^69- Elle est rare
dans cette mer, et je ne saiS^si le nom ûe tubleu^ qne
Coifiihërsèn lui donne, est un nom vulgaire, où s’il a été
imaginé par le vbyageur. M. de Lacépè^e , suivant son
usage , a tiré deux espaces des documens laissés par
Cômmerspn : la figure lui a fourni son labre large raie
(ùr. III, p. 027, et pl. 28, fig. 2), et la description, son
toenianote large raie { t. IV, p. 3 o4 ) j tandis que par
une erreur contraire il a rapporté à ce tænianote (t. IV,
pl. III, fig. 2) la figure d’un poisson tout différent, même