Les écailles sont assez grandes'; et demi —ovales : j’en, çorùpte
• quarante - quatre^ entre l’ouïe et la caudale, et ^ix?- sept dansmne
rangée verticale aa milieu. La portion radicale est-plus large,du
doublç que ,1a portion- .visiblé. La- surface iest .très-finement/.striée
par des' ciselures parallèles au bord. L’éventail a trentersix rayons,
i marqués ' par dès stries <très?firies. ;
La ligne latérale est tracée droite* et elleï* descend - un pei\s obliquement
de- l’an^gle de ’l’ôpeEGule au milieu de la; queuevj.de sorte
, : qu’à : sa naissance il n’y a que cinq; rangées-; d’écailles; au-dessus
i d’elle, et qu’au milieu*©Uiaux de^xr-tier-sb du ^tEOUcr,iiltÿ! en a huit
i j au néuf. ■ •
î ■ La . couleur des individus;: conservés i dans l-çau-de-vie est d’un
jaune plus ou moins ïd # é f ‘aV^c* Une .série de pojpts noirs sur
l’arriéré de la ligne latérale, plus qistrqués à mesure qu’ils sont plus
près de la caudale.
M. Dussumier, qui. Ta vu frais, dît-; que les. écailles, du dos. spnt
: - verdâtres ,ibùrdé.es de jaune ; que lés -flancs et le ventre sont argentés.
La tête, jusqu’au bord membraneux des operculés, est jauneiorangé
pâle ; le^ nageoires ont leurs rayons de cette même teinte,* et la
membrane: transparente.
|tt Le ,canal intestinal ne. fait que deux ou trois sinuosités.- La vessie
aérienne est grande, quoiqu’elle n’occupe que la moitié postérieure
dé la cavité abdominlé.
""Nosindividus, o n t,quinze j, a, seize pouces de longueur|
ils noussont venus dql’I4e-rde-FraiiGer,par MM.Desjsiiidins
et DussUmier. M. I^eschenault a,trouvé’ l’espèce à Bourbon.
Tous ces individus sont plus petits que ceux de l’ïsle-
de^France; l’inégalité des dents est fort bien exprimée,
et la ligne latérale est plus brune, arec lès* points noirs
plus marqués. ,
Commerson dit que la chair du poisson est d’un as$e„z
bon goût;, mais qu’on ne le mange pas Jiflsferde-France,
à cause de son peu de fréquence sur le marché. Sapore
hdud iÜaudàbilis, sed infrequentia pariim ' usurpatus.
Gàrô dlbissima.
M. dè Lacépède a traduit cette phrase tout différemment,
en disànt qtie ce poisson d eb o n goût n’est pas recherché
à rfsle-de-France, à caqse de son abondance sur le marché
de l’ile.
M. Quoy, dans la Relation^du voyage de l’Uranie, a
copie* ce tte, erreur>de Lacépède , et ai cru devoir en inférer
que, sMI .n’avait pas rencontré le cheilipn sur le marché* de
l’Isle-de-Erance ,rc est qu’il n’ÿ paraissâi t que très^rarement
pendant Tes mois de .’Mai, Juin-et Juillelÿiqu’ils avaient
passéalà MaurioeTè
- Çommerson l’appelle le jaunet de flslé-rdê-France, mais"'
&|tns dire positivement s’il entend sous cette dénomination
parler d’un nom vulgaire.,
Le Gheilion vert et
, (Cheilio xyûnorchloms, noJ>.) .
-. Nous avons aussi retrouvé une seconde espèce de
chçilion dans les collections faites, à l’Isle-de-France
par M. Dussumier.i l
Elle ressemble beaucoup à la précédente, mais elle a le sous-
orbitaire plus lisse, les rayons dé la dorsale1 plus forts et moins
^ flexibles; la ligne latérale rameuse.
b. 9/13; A. ,8/12 j C. 13 ; P. 11 ; V. 1/®.
. Dans la liqueur , tout,le poisson paraît brun noirâtre, cette teinte se
dessinant par taches sur les écailles blanches dit ventre. La dorsale
et l’anale sont transparentes, mais laissent encore voir des taches:
: -j fraîches,- elles sont tout [autres. Les voici telles: que M. Dussumier
nous les indique : le dos est vert olive foncé; les côtés sont verts,