Le T aotogue a six bandes.'
( Tàatoga sexfasciata* nob.j ffalichores sexfasciatus, Rupp.j
La mer Rouge nourrit, pne espèce voisine de celles-ci
par la distribution des couleurs, qui offrent cependant
quelques différences$ mais elle s’en distingue, parce, que
la. joue est * couverte sous l ’oeil d’un bien plus grand nombre
d’éôâîllê's ; le* sôuS -orbitaire est pliis péût j les-'ok! 'plus-
rugueux, surtout l’interopercule ; qui est plus étroit; la dorsale et
l’anale sont plus hautes; la caudale est plus longue et plus large;
les ventrales s.ont un peu plus alongées.
Le dos est rougeâtre,et le ventre est bleuâtre : ces teintes sont
traversées par six bandes brunes •. ou noirâtres. Il n’y a pas d‘e
rayures sur les joues-ni sur les opercules. Sur la. huqùe, derrière
l’oeil, il y a des‘taches bleues.
La dorsale est rayée.ïon^tudinalement, et la caudale verticale-*
ment, de traits parmins. sur un fond gris - rosé. L’anale |s t brune
comple xes bandes verticales {Ju corps, aypc un liséré noirâtre.
T<ps pectorales et-les -ventrales sont iaune^. „
J ’en ai un individu, d’un pied de longf il nous a été
envoyé par M. Botta.
M. Riippel à trouve cfette eSpèci sur le marëbu ^dë
Djedda pendant le mois d’Âoûl; il Ta, àvëcv raisA^^Ms-
tingué du labrus fasciaiùs d e Bïoéh, qui était àldrê classé
parmi distinguent de nos
tautogues parce que leur ligne latérale est interrompue,’ et
que leur opercule et leur préopercule sont couverts de
grandes écâilies semblables à celles du corps. M» Buppel
avait cru devoir placer cette nouvelle espèce de pçisSons
dans le genre qu’il avait nommé halichores, et dont il a.
malheureusement fondé le caractère sur la présence de la
dent saillante en crochet de l’angle de la mâchoire. Ce
caractère appartient à toute la famille des labroïdes : nous
Favoris vu se montrer dans (les labres, dans les cossyphes,
dans les “malacanthés. etc.j beaucoup de girelles, que
M. Buppel réunit à ses halichorçs, ont aussi cette singulière
dent j, les scaros en sont également pourvus. On voit donc
que, nous^avons^ pu nous servir de ce*caractère pour faire
une nouvelle coupe génériques Si M, Buppel avait fait
attention *à la -position' des écailles de la joiie, et qu’il en
èût tiré’sa diagnose, l’espècte qui nous dcéùpe il-aurait pas
été rangéèVàVec lés •autres girelles, qu’il â féûnjës sous le
nom de tiâliçhores, et le genre.eût été établi d’après un
camctèf^^oplogi^ue digne d’être noté. Lu se rappelant
çe: que j’ai dît au commencement dç;ce chapitre, on voit
d^jMeurs,qpcu Mitcïûïl avait déjà Ait Gette coupe pour
l’espèce que nous avons décrite la première dans ce genre.
• :£^':'LAUTOGUÉr AÜX. GRANDES. LÈVRES.
( Tautoga melapteruç, nbb.j Labrus melapterus, Bl., a85.)
MM. Kuhl et YàûHasselt ont envoyé de Java au Musée
royal'de -Leyden, sousle nom de cheilinus macrocheilus,
un-:rtautogue,4ï;emarquable en effet par l’épaisseur de ses
lèvpcs. ïj’a u ç ^ meme qté tenté de çonservër ce nom à
Fespècg:,.^! cllei) n#ta.it pasHid^j» nommée depuis longtemps
par Bloch.
S^i hautÈur ïfâit le' tiers de 'la longueur "du trône. Lq, caudale,
coupée carrément, ëst, cbnténue;‘sépt fois et deux tier.s dans.cette
’ même longueur-; celle de la tètè est' comprise trois fois et deux
tiers dans la distance du' 1 bout du 'mùseâu à l’extrémité de la
nageoire de la- qu'Çue. L’peil est petit, et’situé: sur le haut de la
‘ ^ioue, mais bien au-dessous J |e la ligne du profil; son diamètre
f 'ebt'du aê Tà stèfê,' et dû dinquième de Ja