M. Agassis eu a publié la description d’après le seul
exemplaire, long dfe six pouces et quelques lignes, eon-1
serve d,ans le Musée de Munich.
Il est' d’une couleur rosé foncé sür le dos et le long des flancs;
' il ÿ a une* large bande violette, étendue depuis le bout du musçau
jasqWa la caudale^ La dorsale est rosée' tout le long. de.son bord
. et jusqu’à la cinquième épine : le rfst%/est ^idolet» ^est vielette,
bordée de rpsç; la, caudale a le lobe supérieur bleu, et
férieur roséj la "pectorale, bleue, a du. jaune à sa base; les yentrales
i sojit Yosçs. 4.
I Lés laombres, d’après M. Agassis ; sont :
D. 9/13 jîÀ, 3/13% Ç. 12j.P:+12^ Y. 1/5.
■ 'Nous ép \ùY<ms des. individus bien plus grands i ! ils
atteignent à%un pied.
f Leurs canines mitbyenbes. sont fortes et crocbuès ; lés" dents gre*
imea^sdncsdfr&rôïs rangs, derrière les'coniques du bord^exteené.
: Je voislenlcsü du d # se pfqjoq’gér sur la tété en une ligne.passant
entre les, yeux,; et*.se ^rrainerwÂdà I f T f t r i f t
banâipbleufi ■ bordée - de chaque côté d ’un .trait plus %neé,,- monte
de -l’oeil, sur la nuque *• et une -taçhe^ ^tree- et de .même couleur,
"couvre rinsértiôn de l’operculé.” La dorsale est bleïreL liseréé de
* rose; mais ce liséré est partagé en-deux traits par une nglfïe^bleue,
plus foncée quéd^ndûléBtr de la dorsale.' Le liséré rose de l’anStfc
est bordé dé violet.
La même ’ésp^èp nous à ’été aussi envoyée” de la TVl^irti-
nique par M.-Garnot.
L a GiRÉLLE DÉGBÀisSEÛR.
(tetërs6rf'nqb. )
Les mers des Antilles produisent encore une girelle,
facile à reconnaître par la distribution nette et tranchée
•de-ses couleurs et par laTonne de sa caudale, qui est très-
forirehde./
. • autres parties de cé poisson *sônt ’faites sur le plan général
- des girelles. Les nombres’ sont-: * ’
D. 8/13; 4- 3/11, etc. *
La -portion épineuse de la dorsal,e est basse, et .couverte éçaijles.
La tète et‘la poitrine sont d’une belle teinte violette; presque noire':
le resje du-fcorps est vert brillant. La ppjîtion antérieure de la dorsale,
la pointe- des, pectorales et les*,faurch.es de la caudale, sont
Ég b mênxe gpuleur que la/ tête ; lé.reste de la dorsale, et de l’anale a
une teinte Vert clair • Tînteriéùr 'dü broîssant ' ^e la' caudale'* est gris.
‘-Nous avons un individu de cetttPëspèce, long de sept
pbucel', provenant de Ta baie du P o rt-au -P rin c e 'd e
-Saint - Dominguè, où M. Rî.cord le dit rare. D autres, plus
petite; o n t a e n v o y é s de la Martinique par M, Plée. de
poïs$ori y porte le nom de dégraisseur; à Cause de l’adrefcse
avèc laquelle il sait manger l’appât que les itègife mettent
à leurs ligne^, saris mordre1 a l’hamèçôn et Se laisser prendre.
L a GïRjELEE LUIXAIRE.
H Lfyl&dmaris* noi^iXabrLi lunariç , J,\rxr )
Après ces espèces américaines, rious allons nous occuper
dé cefFes ^lus nombreuses qui peuplent les mers de l’Inde.
Nqus,commencerons par une espece de la mer Rouge
qui y a été observe^ parjLorSkal, majs que Iirmïaÿait djeji
inscrite datfs lé tystema natures.'Elle abondé/! ÿaHleuÿs,
sur toutes Tes *cpt^ ;dcs mers orientales de l’Inde. La beauté
de ses couleurs la fait observer et péindre par plusieurs
voyageurs, et cependant son histoire naturelle n’a pas
encore: été bien présentée par le's naturalistes qui nom ont
précédiési