des eheilions , et même tellement vpisin d e k lu i de#Isie-
de-Flànce, que j’ai bëâu^mp fen distinguer.
Le labrus inermis du naturaliste danois n’est en effet
autre close quün eheiliôn5 toute|ois nous devons observer
que Gommerspn ' n a pas près e n f l e s vrais caractères < du
genre qu’il proj eta% imbuqu’il était descaraptèïes linîiéens.
Ils consistent dans. Ia< forme particulière dès inter-maxillaires.
1 Ges os sont eheffet élargis et chargés) en dedans de
granulosités que l’on nobserve chez aucun autre laluqïde.
Les dents de la rangée externe ne sont pas, moins eataêté-
ristiques ; car elles sont triangulaires., coiiffirirttées et tranchantes
, comme celles de;: certaines fphyrènés > ou des
cybiums dans la famille des iscômbéroïdes. «Les deu£ dents
mitoyennes sont én= crochets,, etduspace entre touM^cés
dents est rempli par d’autres.,, petites, c liq u e s , et çonsti*
tuent^insi l’armure de la mâchoire; in ^ ieu i5i^: L’égal*
des dèntS de la mac^oire )sUperreure., sauf les deux: mitoyennes
, est aussi très-particùlièré. La mollessn ét la
biÊté de tous les rayorfs ,.és|f:- non rmqins I caractéristique}
mais elle ne serait, pas seule suffisante. La , digne latérale
non interrompue' sert également à distinguer ;çe . groupe
dé labroïdes- a rayons mous.et à ligne latérale jinterrom-
pué, comme on le:Voit dans le labrus malaptenus defflôch.
Lès eheilions ont aussi quelques écaillesvares sur dopercule,
tandis que le ;poisson auquel je le compare en ce moipent ,
a la joue nue comme la girelle. ^
On: voit donc: que lëPcheilion.S avoisinent • lès malacanthes
j^qu’ils’ dnt i encore - tes râyons j>I*is. mous que le
tubleu de risleîde'r-Lr4nçe!, et quils sont interiyiédiaires
entre les Jabresetles gireHes.
Mi Cuvier ,qurin’avait pas^exiarainé ies dénts ni les iutermaxillaires
fensfpoits^ons^ a i ^ i jquè'la seule flexibilité
dfeS' E%ons ne pouvait être un« caractère assez impbftant
pohr faire* de c-Cs " èSpêcbls un" genre distinct.'C’est ce qui
explique comment il a dit dans le Règfie animalfîque les
cheiliôns m’éta^qt^.queides labres trçs-grêfès, dont les
épines do#Sfle$’s|>nt flexihfe, II.aura sans dpute^té trompé
paçiiT^^xajCjtitude^die-da figure ; du/Voyage* de. JIJranie.
Je .commencerai parc décrire : les espèoes^c&muesde
Coirimerson ^ét-je parlerai- ensuite de: celles qui ont été
découverte^ dqpufe1:
Xe; GïïEI'LIOjiV hdRÉ.
’ . ifiheilio.auratus, Çommerson, Lacép., t. IV, pv 4 3 3 .)
'..C ép o is^ n , qi|e nous ^ |o n s de re'cévoir de l’Isle-de-
Jvâpce par-M' Üussiimfer en t r è â m eta^'esVd^tinct de
^i^i^ f e S^hdwich, rapportg ipar MM.. Quoy^et Gaimatd.
L’in ,d çj vqyâgeurs-. était le seul que* npus ayons
eu^lors, æ nôtres disposition, et à l’aide duquel nous avpns
reconnu la - descriptidn de* CommeTson.^Non® le crûmes
identique avec6 soçTjMisson, et noussde* dé|ermiuâmes ainsi
dans la'i’pMh'élion du Muséum. CesP^^ee qui explique
comment ce pqfêspin a paru, lotis le nom de cheilion doré,
dapïfle Voyage^ de ï’TJranie, bien que nous le distinguions
aujourd’hui de celui auquel nous réservons le/nom du
pjemier naturaliste qui la fait connaître., ■
Le^cçirps_ ésti très.-alôn'gé:''et< presque 'arrondi. La hatfteur fait à
pfeiüfr le huitième de la longüeüV-fôtâle- l’épaisÿfeur a près des
‘ deux tiers de la hauteur. La tête est longue,'car élle n’est comprise
que frdfs fois étdemie'dans; la longùëür^tàlè'. 'Sôn 'museau est
pointu, Arrondi à l’extrémité,; prolongé*,“ par- la saillie 'des intt>r-
: maxillaires, au-devant des sbùs^orbitàires j il a beaucoup de ressemm
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