la courbe du -dos assez connexe; celle du ventre presque rectiligne.
'La lo n g u e t de la. tête est:égale à la hauteur du ’tronc et eu
tiers de d^ longueur du 6orp||tle caudale,, np& comprise, celle-ci
y étant Contenue ^ p t Tchs. lies dents sént petites, tronquées, à
peu près.; égalés ; l’interoea^iUâiré 'a- une sorte de petit talon rëvè-
nant en avant, et donnant de spn bord antérieur une dent canine
| conique, droite, très-pointue et dirigée en avant. Les deux ouvertures
de la narine sont très-petites et rapprochées, et là tête est
! percée d’un àsséz grand nombre de "pores. La caudale est carrée.
D. 9/11 • ‘À. 3/11 ; G. 43- P. 16j ’y. 4)é. ’
Je coùipte vingt-huit rangées d’écailtes entre fouie et la caudale,
trois au-dessus de la ligne latérale et neuf au-dessous. Une écaille,
" "vue détachée, est pentagBnalej sôn triangle, libre et n u , a desfstries
rayonnantes du centre vers les deux côtés, àuinombre de quatôrze
environ : elles sont croisées, par de fines, ciselures. La portion
recouverte et quadrilatère a le bord radical dfoît festonné, et dix-
__huit rayons à l’éventail. La ligqe latérale est composée d’une suite
de tubulures non rameuses.
La couleur est un brun assez uniforme sur le dos, un peu'tacheté
sous le ventre. La base de la pectorale est noire, jet. au-dessus de
l’aisselle il y a unt§ tache blanche et nacrée, qui se conserve même
sur les individus les plus, décolorés.; On voit trois petits points
noirs de chaque cpté de la queue, le long de la ligne latérale. Lès
articulations des rayons de la pectorale sont marquées par dé très-
fins traits noirs,
Sur le frais, les couleurs sontr plus vives. D’après les observations
de M. Quoy, ce poisson aurait une teinte rosée, des points bleuâtres
sur le corps et sur la tête, qui est, ainsi que le dos, un peu enfumée.
Le ventre,, .la gôrge et les nageoires, tirent Sur le jaune,* la tache
de l’aisselle est d’un beau jaune éclatant; les points noirs de la
queue sont le centre d’ùn cercle, jaune.
La longueur des ^différehs individus varie de quatre
pouees à quatre pouces et demi.
Cette espèce d o it, être cependant répandue dans les
htérs dé l’Inde : car le Cabiüet • du Roi en possédait depuis
long-temps urr mdivlfe dé* miêntë1tailléque les jifréicé-
defls, et qui provenait du vdyâjgë de Péroliÿquifn’a pas vu
les îles/Sandwich. M. Quoy* en adoptant le nom que nous
avions donné à l’espèce^eïi ajpublié une description dans
la Relation zoèlogique du voyage» de l’Uranie, page 272.
La GiïtEiiÊÈ^ôÎE^SfeBÆ ' 1
,( Julis Sebamsi npb,)
Nous avons pu déterminer avec^qertitude la girelle d o n t
Seba a donné k figure tome III, planche 3i , figure 5,
parçe que nouspossédons dans ïe Gaornet du Roi l’individu
qui lui a1 servi d’ofiginal. C?êit- une girelle
à'cOrps ovalaire, à flancs arrondis', dont la hauteur, e gale a la longueur
de la tête, sürpassè un pëti lè tjùàrt dè' celle du corps:’ La
dorsale èst basse; les ventrales sont aèsèà reculées, et la caudale est
“ coupée carrément, La ligne latérale n’es.t;pâte rameuse,; .les',écailles
. sont finement striées : clips ont leur ^rface .riadieaL.çiselée par
. quatorze rayons. qui entament le bord, lequel est un.p£n sinueux,
ï D. 9/11 ; A! 8/1L «Se!- 1
Le corps est décoloré; mais il'reâte encpre la trace de trois raies
longitudinales tracées sur lé'côté du poisspn. Une, roùssâtre, vîënt
de l’oeil sur le, surscâpulaire,'où elle "est’ suivie d’une bandelette
blanche, quj va tout le long de la ligne .latéraïë se terminer à la
fin de la queue.
Une seconde raie part du bout et resté au-dessous de Uoeil; elle
est blanche, puis elle devient rousse, traverse l’opercule en prenant
une teinte pliis foncée ; elle continue en passant au-dessus' d é f. aisselle,
prenant de nouveau une couleur blanche, et ne va pas au-
delà du Bord de la pectôraléllMë téôisième raie, blanche dans toute
•’* sa longueur, commence à-l’angle' de là bütfcfe, sfe CPnhtaûè sous