est l’épithète d’un des labres de Linné, qui l’avait tiré
d’Artedi pour l’appliquer à l’espèce d n sSystema natures>
qui comprenait alors les différentes variétés de nos mêrs.
Il y a peu de probabilité , pouf ne pas dite davantage, qtie
le poisson désigné^chez les Grecs' sous le nom de îcvtes ;
fut un de nos. labres; Du moins rien decée que les a u te |p
en disent ne justifie cette -conjectusè. On trouve«dains
Aristote (1. IX, c. 2) une seule fois le nom de àôAfieÿ,
cité -comme un ides poissons qui vont en troupe? avec les
thons et les autres saxatilesfAthënéerapporte (1. VII, «pi 5'y
p. 3o4) que Dorion recommande .dans son Traité des
poissons, de faire bouillir les lovées dans de la saumure /
et il lui donne j lselon Numemus^ l’épithète mÉo woracël
J1 ny à dans ces traits, ni dans ce qu’en rapportent tes
autres auteurs, rien qu i puisse fairé connaitfè c i que des
anciens entendaient sous ce nom, ainsi que j e l ’aindéjà
remarqué pour les labres.
L a G ir e l l e c om m u n e .
• (Julis viil'gàris', noî>.) ’
Il paraîtrait que du temps de Rondelet la girelle étain
plus rare j sur les cotes de Provence ; que' de nos jours,
car il dit quelliiifcyjestjà peine eonhue; aussi la figure que
nous trouvons dans son ouvrage (I. YI, c. 7, p. p8a!}>ôst-
çllè mauvaise, mal ij^Jmtépisée&etdifficile à appliqué# à
luné ou l’autre dé »^.variétés. Il n’en e s tp ^ démémf de
celle de - Salviam^: elle;représente certainement notre première
espèce , bien ^caractérisée par sa tache 'noire. *.G’èst
l.-Salyianl, De oquat., p,- a lg y tfafr'Siî.
encore elle qde dônne Aldrëvande |l.!X.«y chap. -^qqp.dfi) ),
'quoique »saJfigure soit plus grossière que celle dé l’auteur
romain. • ;
Willughb.y1 l’a vue aussi a Géhëé’j" et , cfest d’apr.es ces
rensemnejméns queqfe' poison , originaire, dé la 'Méditer-
r&pée^ a pris place dans A^tedi,; çepéndant.^inqé l’a fait
venir- d’Amériquqj' dans le pfpdromè du toin©.,s§-gpnd du
priode-Adflphe, fet jeerêis qu’ifa confondu quelque espèce
étrangère,' peutwéfenemotre J. psittacuhùji&veç luit. caf il
parlé d’une ligne rougë sur la dorsale, que je ne trouvé pas
« dan^n^éë poissé ri d’Emrope. j
Bloéh (|.l: 28^-fîg. 1) ën a.donne utfe figuré'd’une enlu-
minùrë» peu exacte qui ^eteTaité^|nfesf. une detêes
nombj^u^s ^armtp que h p u é ^ q m ^ b ^ ^ ^ i j ’e â u é d ^ ie .
La gjjellq e$t un poisson très^mmun dans la Méditerranée,
x-et dont-^<pn qrouye^un grand n.fimbiGe::.de;nv^ieles,
que quelque^ zoologistes ontiessM©, de? séparer en espèces,
Elles font l’ornement dfeslmarchés^des ports de/eèW mer;
Car leuB%ëûleurs, tfèsf vàrmeS, ne It^àèdeM ën^fié'ii^par
éclatât .leur ,beautev plus brillahtk que
lès, mers des Yfopiques nous envoient!
frNpus a|^n^çpmnienpir variété ai mchiË
nôipe qt ,à -bandelette orangée, à bords dentglésjipaqce, que
nous .croyons qu’elle a-été le Jype du letbrus julis d ’Artedi.
b» ^eïcorPs la ” girelle iest along||Ja plus ’graî^e hauteuf^est
vers la sixi-èmè'é|ipt'de ^la dpflale, et eîl| ÿptjupAu fmqméme
de la longueur tfkale, La li’gnlluVdos'â1 celle ydu yintrelonvergent
lune y|r&. rahùiey; ïk qüeù^llg deux
cinquièmes de .celle du tronc,, tïdht l’épaissetuxelit. comprise deux'
1. WiUtigHby^ De pif c. f p. 3.24/
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