dos, verdâtre tacheté de bleu, a été coloré en orangé vif,
et chaque écaille bordée dnin croissant bleu d’azur; les
flancs, peints en «jaune verdâtre et recouverts d’uni réseau
b leu , ont été changés .par le peintre de Bloch. en jaune
vif, et les écailles ont été liséréés. de rouge; les-nombres
des .i^tes: de la dorsale et ^ Imaî^ont étë^alté^réff la
caudale, a été faite d’une seule teinte bleue,, tandis .qu’eHe
est tachetée.:lés rayures de la tête-ne sont pas plus exactes;
enfin,.il a triplé la grandeur du dessin.
M. Lichtenstein, dans.som savant Mémoire sur les- pois-
sons^ïè’Margrave', que nous avons déjàMté plusieius.;foisf
a fait ceS' mêmes; remarqué#; .mai&fpSus ; ne crqyôhf 'ipps
qu’il ait -ejjL .raison .de considérer le budiano ver de comme
identique du labrus viridisr figuré planche. âBa, Çe der-
nier. es,t une girelle abondante dans les mers de flnde. Nous
en avons reçu un grand ■ nombre d’individus, ;Ct Bloch
tenait -lui-même ses .deux, exemplaires probablement.' de
Java, quoiqu’il les fasse venir du Japon. Son dessin, fait
d’après^ nature, est exact, ainsi qilé nous' lé | dironsj dsflns
un de# articles suivant,' eu traitant doucette espèce.
, Nous pensons que Bldch, qui:a suiyi, d’ailleurs, avep
tant d’inexactitude. pour .. som enluminure la figure du
prince Maurice ,.a pris pour le dessin celle ,de Willughby,
ta^, X., 9. Bloch regarde cette figure comm^l^éférable à
cfll# du prirjce^èt. en cela il s’estltrômpé^ car il eSË facile
de> reconnaître que cette‘figure . de Willughby 1, quoique
mauvaise ëji à pemprèsrindéterminable, ne convient en
aucune, façon, auvpois&on de. Margrave.,. >
;Pispu t rétablit le nom de. tetimixira jk la- figure du
pudiano verde. de Margrave’.
. Plumier a laissé parmi ses!dessins Me poissons de la
Martinique, sous le nom de petit perroquet, et avec cette
note turdus àlius marinus vërius, la représentation d’un
poisson» qui ressemble tellement à notre*espèce que nous
croyons * devoir l’y rapporter, bien qu’il y. ait quelques
légères différences dans la distribution et dans les; nuances
des I couleurs: ’
Gè dessin de Plumier.nous met sur la Voie de reconnaître
la- figure peu exacte de'Gatesby (pl. 12). Le poisson
|âura été* coloré d’après un individu dont les'Couleurs
étaient altérées par la mortpmais il est certain qu’il est
de là meme espèce t Nous né voyons pas que Pïoch,
Gmelin aet M. de Lacépède aient fâirusage de cès figures.
** Nous treuvons effébré lsf représentation dune yaiïëfé
de cesgireHes dans un ouvrâge plus récent, celüLdeParra.
Get autehr donne (p. çSypl. ),, sôus. ïe nom de
doncella, la; figure d’une girelle dont la tâtent le dos
sont rayés mu tachètés de bleu. Les flancs^ont du rosé,
et le dessous du "corps; est vert', la dorsàlèvTànale et la
caudale,”sont vertes,“ bordées de' bleuy les pelforales
ont du ros%à la ba#e : -le reste ’est du mêmelvétt ^ue les
autres nageoires.,. ,
^ Cet auteur s’accorde avec Margrave et Pison sur la
bonté de la chair de ces paissons, que l’on recherche
dans les différens points de Ja cote d’Amérique.
L a Girelle. partag'é i. 1
. '.(/u lis dimidiatus j Agass.)
Nous avons aùssi trouyé dans les collections faites à Bahia
par M. Bianchet, la girelle que M. Spix avait prise sur les
cotes de 1 Atlantique, et dont il a lâfèsé une figure dans
son histoire des poissons du Brésil ; planche $3? I
n3’ 1 38