déjà traité. En effet, en arrière de la partie convexe du frbnty entsre
les^yeux, s’éhpe pnejcrête osseuse* ïto paire vttianguM^^qiaid^êènd
- sur la végidfï bèeipmle, isans1 iâ dépasser. ï)etè0& q d e ao llé sont
deux.âutrfeâ c rêtes,tnoins saillantes, qui divisent le! dessus Huérâne
. en tvois" fôSses ass® plofoudes. La p d n io n oh maxillaire,câSfhée
. par le sous-orbitaire, est épaisse et élargie en une palette demi-
<KW » { fâügulaire de la mâchoire inférieure est tirès4bk ; ï’huméral
élargi; Derrière l’angle de ropereiile une plaque 'trapézoide douée
de. son angle antérieurIet inférieur une- -lame pliée en gouttière,
dont lé bord interne se recourbe en arrière et forme la ceinture
osseuse de la poitrine- Le eubital est en are à large courbure ; il >est
surmonté du çadiàl, percé d’un grand trou ovale. L e nbracoïdien
est tfèS‘large et «n aVaéit, ^
*cèinpfe -Sfize vertèbres abdominales ^t caudales :
J * e r n iè r e est élargie en deux plaques' flabellifôimes j et porteries
principaux rayons- de la. caudale ; les. supérieurs et les inférieurs
sont attachés ajux apophyses épineuses de latjbénultième et de lsan-
tëp& u ltife è . Les cotes sont langues , fortes et ont îd#4ongues
'apophyses' horizontales. Le premierf interépineux de banale -est
m aSse2 fiÿrfc* i:.
Nous avons reçu pVpoisson du m a rcli e' d eV New -*Y érk
par lës .soins de M. Milbert et.de M., Hyde de, Neuville,
alorsministre de France aux..Ëtate-tliiiL8., Nos. piuygrands
individus ont dix-huit pouces de longueur. Il atteint -r
selon Mitchill, jusqu’à dix ou douze livres: de poidsi et
même davantage. Il .abonde sur les côtes de l’État de
New -,York? e t il paraît sur le rfiarchë sous le nom de
b lack-Jîsh, nom qui lui esf donné à caùse. de la couleur
noire de son dos e$. qès;llancs. ^lais les’pécheurs mohegahs
le - nomment dans leur patois tautog.
Le Jtautog vit parmi les roches, les .récifs e t les fonds
rocailleux des côtes de Long-Island; et nous,, venonsïaussi
de le recevoir de l’embouchure de FHudson par M. le
côffite de ^stëlüàU; Il ttë remèMe jamais dans lès rivières
cornméîe Wumoli onLè^irgeph. Le docteur Mitchill ajoute
à ces details lès jparticüîaritës suivantes :
Lë tautog n’es^pas o r ig in a ir e la baie de Massachussets,
m|is il, s’y .est bq^ucoüp multiplié depuis que les pêclpîrs
l’ÿ ;put pôbtéÿ otjaujouiÉâ’hui lojmàrehétde Boston -est. aussi
amplement fourni dèvçë poisson.que celui de New-York.
Sa chair é&rt'si bonne et si recherchée pour .la table, qu’on
la vend dans cette dernière Ville de huit à douze cens la
livre.'Ba vie est très-tenacei; on peut le garder long-temps
hÔfe de Fèàu, ë i soii'yebt bu 'pdrtë dàukles ruàrâië, pour
lesJy nourrir e t les y engraisser, ceux quihne pèsént
encbrq que déhx à trois livres. ïl paraît qu’il est isèù|ible
au froid, et qu’il entre eu une sorte de somnolence, plus
commune à un grand nombre dp, poissons qu’on ne le
croit généralement5 et Mitchill àsSuTe que le tautog refuse
alors toute* nourriture.'111 ajoute qu’une membrane adven-
tive;;vient, .fermer l’anus; mais ce fait n’a probablement
pas été suffisamment bien observé. Le poisson reprend de
l’appétit dès l’apparition du 'printemps. L’époque de la
floraison d u dogwood ^cornus fiofida, Lin. ) est la saison
que l’on regarde, comme favorable pour amorcer le black-
Jish* Si ce cornouiller aux grandes fleurs manque dans
l’endroit, les pécheurs portent leur jugement d’après la
végétation du châtaignier. On conserve même ces traditions
dans des vers populaires cités par Mitchill.1
1. When Chestnut leaves are as big as thumb-tiail
Then bite Black-fish without fail ;
But when Chestnut leaves.are ai long as a span
Then catch Black-fish, if you can.