Îa2 LIV RE- •XfVÏ. ^APR>0Ï;PE.S.
M. Risso disa-itrde eette, espèa^qu’elleqra-ràît de .Juin à
Décembre sur les côtes'dé-Ni ce etiprincipalemént à;Ville-
franchë; il rindiqûait alôi’S* sôüslë nom de qu’il dotine
comme nom vulgàire de !’’son ’ labrus turdus et de sbn
labrus festivus.
| Le. Labre paré.'
'=( Labrusÿestims ], Rîssô.) W
. La Méditerranée-nourrit emaussi grande abondance un
labre qui nous offre aiiternt de variétés que les procédons,
mais qui paraît devoir en être distingué spécifiquement.
" Ses formas, ses dênts, la grandeur des écailles, les nombres, sont
semblables et varient d^ms .-les ■ marnes, limites^ que ceux du labre
tourd- niais -les couléjirs fen distinguent, aisemenjt. '
‘ Là ‘première différence-*que n-ous^regaraon^ comme Garactë-Os-,
tique, consiste en Wqùe les tr'ôïs nàgeoifëS verticales' sdrït'coÜÿèrtés
* déMfellés^rondes, Jilas ou bleue^j dont le^ord, étant plus*foncé,
en fait desocelles, • qui »restent toujours visibles sur les-nageoires
décolorées par l'action dëd’alcoob à-%
M.. Laurillard nous a rapporté de Nice un beHridividuf
long d’un pied sept pouces. 1
Nous en avons d’autres, venus dé Martigues par M. Dela-
lànde 5de Toulon, par M. Riener; de Sicile^'a/MM-.Benoit
et Bibron; des Dardanelles j par M. Yirlet, et dAdexandrie
d’Égfpté, par M. Geoffroy Saint-Hilaire. '''
Nous trouvons parmi' taqj ces individus • deux variétés
très-distinctës j qui offrent elles - mêmes des sous-variétés.
' Une première est, verte, plus oü moins mpée’ d’or'àngé'sürle dos
et sur les flancs.; le dessous du ' edrps est blanchâtre, reflets
nacrés. La dorsale a une teinte plus jaunâtre, et les autres nageoires,
plus verdâtre ; l’anale a souvent un liséré violet ;^ane bande- verdâtre
ou bleuâtre est étendue depuis l’oeil jilsqu’à la caudale. Sur le poisson
C-â#M I. I.AJ3-R E'S.: P
' desféph^ lëkjert^s.e:eon&erye,lle.bküJ,dÉlë bajrtdjg^ffa^Qu devient
''éi^HpBangéad^i'^teç^iformev çfçS. t marbrures
ruoiyâi.Tîes-.fejj» en.jgt deHmême^dfeiM^s*qui '.iPnt^ut^ur .de l’oeil.
Més^jacliesndu ventre devj^nii’çnt n.u r,ees ét ,donnent au poisson
ttn^lq) ê eu b ralîant'i1 qüffa^eiéfâî .quand/lë- pôrssoif
• est dëii^eiMgdariÿFèaii-de^HieÆes au¥re^féf&^si-deviennen#alofs
Üü 'rêVssIÉre&h’et la bari^telfe sé^chàâ'geïsdjSéioen'tiai^ bande
bâerp&assèz brillante, -
*^.^duX^|oclie l’ayail|£q^i^eîà
^ N pijs reqq^^isç^n^jp^Çaiten^ent, dans qgtteyègpgCfi.ou
vafiqt éle- turdus oblonmts^fusfius, maùulbs§isv d^Y^iU.ugb^y'
( patfa t^qu^^ted^;a^nle^lÿi énnÂ^o m m gkjaiy ^fi été
|qdu làbreU.clîMènu le labrus,
l î i y a n g l a i s ' . l^®-stffpuni>f (l^^M^fc^tlbnt il parle
prl'cëllcmmeut. (fiotre ,Iabfiis‘ turdus%^^G^fcpiteVïçs5 ïia-
gpoeras^prit taemtées.
}(Jàe:.sj3q^oete ,tôurd de Rondelet '(p* q g/jQr pourrait bien
'êfre llqqrocM' d ^m ^ fé s n e c e , car la figure répjesentê'
surr la dbr'skMf^analfe-m la*'>Yimtrale.
^%’ë'sîàiîvecPplüs de:cfoute que fyfôihdr a i s - l e n gravé
dans ié^|^êmëtaü.tèur ëÛmuM’S â' tT’èfefèmfe'%p iwé- d’Anthiâs:
J^^^i-sl-encopëdes taë'hêS#d^l'ajpate'," cependant la-couleur
violetfeMF rë|>orî& pas iFcefïe dë§f Mîdwidbs-tftsfisî qu’a dû
vëÎT Rondelet. - * ' .
La bibliothèque de M. de Jussieu possédé un dessin de
notre especl fa'if^par Au’bÜetj darls4 oimêmëi|v®yâ'ge' que
éëlui 'dont nous ' avons- parj.é ^l|sf < haut: >ï®tfu5 f somrfcf»
d’autant plus redevables de la libéralité que 'M.ïde Jussieu
a-misé'-à nous communiquer ce dessin1, qu’il nous. à.Servi
à reconnaître la copié assez médiocre que Duhamel1 en a
i . Traité des pêches, sect. 4, pl> 4, fig. 6.