page. Cette position de l’Astrolabe a duré plus de quatre
jours. Le courage deTeur commandant , Dumont.d’Iîrville,
a su dominer la tempêté, sauver le navire, les riches et
immenses collections que seseom^agnons4 p voyage avaient
faites, dont iïs ont enrichi nos musées et illustré la-science.
MM. Quoy et Gaimard, voulant perpétuer le souvenir de
ces difficiles djgpQnstaqces j*ont donné à ■ l’espèce le ifom
spécifique que lions. nous sommes fait ufi. devoir de conserver.
\ , . fl mÊê '<■' \ ,J * - - J
Elle est figurée planche 20 ; f^p^re 4, 4e la Collection ;
4 <?s poissons de l’Astrolabe,-et décrite tome III, page 702.
Ces naturalistes ont soin der dire „que fepr^dessjn ne rend
qu’imparfaitement le brillant é#la variétêMes Couleurs‘de
cette espèce.
L e *CÔSSYPHE 'DIAKEr
^ ( Cossyphus mana , nob. -, Labre diçtne, Lacép.
#M. de Lacépède a trouve dansrles dessins de Commerson
la*figure d’un poisson que nous plaçons à côté dés espèces
, précédentes.
Ce’labre a le.müseau. aigu, quatre dents fortes Lfextrëçiijéÿdes
mâchoires, et un érochêt -saiflarit et dirigé en âvant à.l’angle déjà
b'oàche, la Ôofsilé épineuse basse,dæ"portiôh molle et la caudale
arrondies.
Le féssin de Commerson a été fait au crayon rouge, et représente
le poisson de'cette teinte générale, avécorné tache r^geplus foncée,,
en crissant, sur chaque écaffie ; de nombreuses taches noirés-éparses
.♦entre ra ligne latérale et la pordoiT’molle de là dorsale et sur les c<|tés
de la queue. On voit sur le c^s, au-dessus de ,1a lignejaj^érale, trois
■ taches blanches ; toutes lés nàgeoirVsonftouges et saPs-taches!
D. 12/10; 4. 3/13, etc. ^
JNous' avons pris une idée plus juste-de cè poisson et
de la bèautéîde ses?coulëursy par un dessin colorié, que
noüs devins encore à,M. Th. -Deliis«:* ;
il donne au dos, au ventre et à la tête une'teinte rouge de laque
assez fohcëe et diminuant insensiblement, pour së fondre avec l’o-
. rangé des côtés-, où chaque écaille est bordée d’un croissant^ rouge
ypomme le,dos. Les tâches hoires^sont disposées comme sur"Mdessin
dfe Commerson ; celles d u , oqs sont i<p peintes én, jaune brillant; la
dorsale épineuse^pst coùleurd.e carmin,, et la pdHion molle, ainsi
que la caudale, sont ro^àpsjÿl’anale et les ventrales, d’un beau
, carmin brillant, sont moins foncées que la .dorsale; les pectorales
sont jaunes, un peu teintées d’h rangé près” de la* basé.
vM. de Laç^pl.de. a m t ^ a ^ r une îcqpie. très-e&acte du
dessin-deXlomlhellon^ MI, pi. 82,fig. 1 ).îLés.manuscrits
4 G' ce voyageur né font past^nentran de ‘cette espece. ■
La figure du naturaliste compagnon de Bqugàinville est
longue de dix pouce'sjcelle dp H. !%elissé n’en a que six
ët demi.
Le Cqssyphe®amikal. •
-,XCoss/phus mçsothôrçux:, nob.; Labrüs mesothoraoc , Bl. Schn.)
- ' 'Lés côtés " de l’ile^dhC'Java nourrissent -un epssyphe
remarquable par l’éclàt et par l’opposition dès'couleurs
"dont son corps û§t peint. '
^ : a ! forme ginéràlé'* rappêllë celle’ du précédent. Le museau est
phintu'; il^wa-quatre 'caniiles à chaque mâchoire, et dm-s-l’angle
f sùpérwure u n cr.OchetJ8.ssez fort-.- Le. lông-de l’os maxillaire
on voit quelques pétftes granulations rf.ellissCsont plus visibles à la
..Æaâchoire (inférieure. La dorsale épineuse est basse,' la pÉfjraoû molle
*' arrondie ^ l’anale est. plus Haute que la dorsale ;et lrapézqïjd[.e ; la
caudale *esr coupée carrément.
| , D.^I/lO-j A. 3/1^; G. 13; P. -,
11 Les écailles ïsOnriSe^grandeur .moÿennéKarrondies, minces, et