huitième, quoique ce dernier, soit encore moins reconnaissable
que les autres. !
Il noüs paraît âre le labre tojird de Risso de la première
édition,'p- 27 8 , elt çle la seconde, bien que dans cette
nouvelle description M. Risso jne semble avoir confondu
d’autres variétés sous cette espèce.. | ,
Sjelon M.RiSso, l’espèçg se nomme à Nice sçro. On la
trouve sur les côtes 'rbcheùsqs et peu profondes pendant
tbqte l’âuàée. ^ - *'
La bplanehnologié d i sette • espèce ne diffère pas d’une
manière notabWde'celle des autres labres.
Quant a spn squelette, comparé à celui <|e notre vieille 3e l’€):çéiàn,
nous vbyqns les crêtes antérieures du^c'câne plui elèv.ees ' les postè-
rieures le sont moins! La gouttièré antérieure, destiné^'alaisser|lisser
lesLranches montantes de ïintermaxiîtairë /élÿp lu s ’fongue.'
U y .a; vingt vertébrés- abdominales.et vingt et une caudales. Les
apophyse! épineuses des trois derrières supportent les- rayons de la-
nageoire dé la^qûeue mais la dernière vertèbre a seule sés apophyses
élargies en éventail/ les côtes etleurs apophyses "sont longues et
!grêlès.
L e ' L abre io û ch e .
X Labrus ïifselis, Linn.)
La Méditerranée nourrit, en assez, grande abondance ,
un labre
qui ressemble au précédent p a sse s formes, par le nombre de ses
rayons}. qüf?a/ les vmême& habitudes, et que: nous avonaété longtemps.
tentés de regarder eomme une variété dé ce premier.
Tous ;nos individus offrent autour de. l’oeil des points bruns
très-foncés; sur le sôuxcil. i l y a un et souvent deux traits bruns,.
Le rouge du dos^t®€hargéde marbrures brunes plus où. moins
étendues, # 'sè f# èn t, dians ce cas, il n’y; a plus de trace de bandelette
sur les'flancs.
Les nageoires ne Wnt pas tachetées. Nous pensons que le rouge
était plus abondant sur quelques individus, car nous voyons lé bord
rougeâtre-\de la portion tempprale.'de la bandelette, telle que la
. représenté M. Laurillard, se changer en brun de la. même teinte que
'les autres points ou'.t.raits.
Les mêmeslo cnlités nous ont fourni cette seconde-espèce.
Nous e'ü avons, reçu de Naples par .M- Savigny. qui nous
a fait connaître lçs couleurs de çe poisson. Il l’a trouvé |tussi
à G'dpes^à Nice.,'et;MM. Ki en et et Délalànde en ont rapporté
dè^MartigUeV et de Toulon. '
Uelt Tvîdëmmeiit le labres lus eus dé' Linné, qu’il a
d’abord décrit dans lé-tonie II du Musée du prince Adolphe-
Frédèfîc^^gèRo , et qu’il a^âit Cru alors Originaire d’Amérique}
jnafejîB la patrie' duquel il est resté -douteux: dans
les éditions subséquentes dp. Sjst&ma naturce.
Nous sommes d’autant plus fonçlés.à regarder notre' con-
jecture.'comme vraie, que M, de J-ussieu!pôssède dans sa
bibliothèque jin*.dessin de lourd,^ferit par Aubyiet pendant
so.n voyage a|vèe Tou4’nefQrt,et qui représente le dos du
poisson bleu verdâtre, les flancs., vert jaunâtre^ le ventre
blaqc, rave^d^s marbrures xç>\tge|t<i;es' et jaunâtres;
Nous y retrouvons enpore le labrus turdus de Brünnich1,
et surtout sa Variété b, qui alors serait différente du labre
décrit par Linnopùs le meme jaom.
' M* Risso a donné d-ans,sa première édition, page 217,
un labre louche qui .convient àssez bien'^celui de Linné;
m a is p ne devine p,as pourquoi il a supprima cette espèce
dans saseponde édition. L’a-t-il confondu^ avec, le labrus
turdusâ w
i. rue. Massil., p. M.'