m'erson : les. joues tirent plus à Torangé.La queue, derrière
la tache noire,-est violette, ef la caudale, d’un rouge'Orangé
pâle, ést tachetée dé joints jaunâtres.^ous pensons que la
belle variété âe C ^m e ^ *w p r& e € te le poiSstm alitenons
du frai. * ^
Selon M. Delisse, ce poisson se-*nommer à l’Isle-de-
FïMiornymaldat, ou maldaquë s&lon M5Ü. Desja^dins, ■>,
#N®u^' nous, sommes df ^n iin é s k -conserver M l’èspèeè
cette dénomination vulgaire?; -car \Cè poissqp ar|déja\pt®u
sous trois noms dans le genre des labres de M. de.Laeépèdè,
et M. Üesson est venu lui en donner un quatriëfeie^r*
En effet, M»: de Lacépède a fait fdn la-figure ooloriéèdé
'i&màààmî^-tofo'ehérifsé, JJne peète copie^ aSsetomau-
vaise, est gravée t I ll, pl. ao, fig. irLes a rb u ^ le s :de;la
ligne latérale avaient été'repoussés au pinceau etgouachés;
ïépaisàeur xlu blanc a fait pilendre, s a ^ ^ 'c u n ^ u t t j éê§
traits pour des épines ou des villosités dûtes et reieviès
sur le corps du poisson-*: et c’est de là que JYÏrae Lad^peïl'é
attirésbn nom spécifique.
Le d®ss®à ~àü q^yon a^été également copié et, gravé dam
lé meme volume, pi. 9 f l | ^ 3r Eà qubuè du poisson ayam
été bien étalée par le dessinateur dé Comme^SOü , l’espèce,
établie d’après ç.e document a reçu le nom de . labre large
queue.
Enfin, Mfde Lacépèdeyprenant la description éferCom-
merson , en fait une troisième espèce, sous le nom'de labre
à ro u g S raies, v
11 ne nous"a pas été difficile, fvec les préeieux prîginaux
de ce^travaux, de reconnaître ces doubles ou même triples
emplois^. et'npuS lesi avions déjà signalés en inscrivant ces
synonymies sur lés individus de la collection du Muséum.
Aussi avons-nous étésurpris de voir M. Lesson venir donner,
soiis lin nom spécifique noufeau et cOmme du genre cré-
nilabrèf cé poisson déjà bien connu. Il a été publié , planche
38 dés poissons dans.l’Atlas de la Coquille, ébùs le nom de
crénilabre Chabrol.
-Mais, cette erreur ; est-elle à peine commise et aussitôt
publiée, que M. -Çhiérig ;s’#n emparêj^et;donne, sous une
enluminure un peu rude , une copire de cette figure, ;de
Lesson, pour représenter un tyjta? du genre crénilabre de
Cuvier-. Or, c’est précisément une de nos< espèces de cos*-
sÿphe qui a le moins de rapport aveodes çrénilabres; car
son préopercule est faiblement denltîlé; on èn trouvé meme
desjndividus qui ont perdu toutes, leurs dentelures» Aussi
M. Cuvigr, ayaitril cité Je labre hérissé-sous, ses labres1,, où
je m’étonne de voir le labre large queue indiqué comme
une espèce distincte. •<,
Il faut avouer que M. Guérin n’a pas été heureux- dan&
ses copies sur défie planch^^à^db son Iconographie du
règne animal; car le poisson îl§ùré pour donner Hdéé d’une
espèce de labrejsest du genre malacantte (1e Cuvier. Il la
cite dans la- note de*çe genre9. Rien n’Wt éjtéi plus facile
cependant que d’éviter ces erreurs,
Le Çossyphe D EU X croVêsans.’
. (Cossjrphus, bilunulatuSy nob.j Labre deuac. ç r o is s ^ s , baeép.)
Une seconde espèce, que les pêcheurs dé flste^-de-Erance
semblent confondre avec la précédente, en diffère
par un corps plus âiongé, par dés dents gfenues plus Fôftes, eVpaf
des dentelures encore moins- sensibles au bord du préôpercuJe’s
1. Règne anim., t. II, p. a56. — 2. Ibid., t. II, p. a64-