îilitermaxUlaxres.- Les crêtes1 * latiS-al«s sont élevées et. doubles : ce
qui contribue a élar^r arrondir parles muscles’qui remplissent
les gouttières:de barrière du crâne, la tubérosité frontale. L’occiput
n’a que deux larges c r eu ^ les. crêtes- latérales ne se partant pas si
loin en ' arrière. Au-dessus du eondyle - occipital^ s’élèvent deux
petites crêtes réunies en chevron, sous 1^ grande impaire dont nous
Avons parlé en premier lieu. Le hfeilaire a deux larges tubérosités
. arrondies en cpndylt; pour s’arfHuer ayeclès pharyngiens supé-
rieurs, et donner attache, par leurs.faces latérales, au>»grand ligament
suspenseur, ; du pharyngien inférieur. Cet os prend d’ailleurs
appui sur les deux arcs de la ceinture pectorale; elle' est formée par
, un huméral très-grand»pt très-large, et.par un radial et un cubital
eux-mêmes assez.forts. Le tro;»- radial est grand; l’ecbançrure cu-
, bitale est profonde et bien ouy.erte ; le styléal’est aussi forfeet élafcgi.
La colonne épinière a neuf vertèbres abdominales et seize caudales;
la dernière est élargie en. éventail. Les deux premiers interépifleux
de l’anale sont courts •et réunis à deùx larges apophyses ’transverses,
arquées et rapprochées en anneau, qui reçoit la fin de la*veSsie aé-
rienne. Je cdînpte yingt interépineux à-la dorsale et douze àd’anale.
_ Telle est la description de la girelle que Cqin.mersQn;
avait; vue à lTsle -de-France, et dont il a laissé deux
dessins, l’un qtfil dit très-bon, et qu’iLa fait e^éepteit,
parce que le premier? ne l’avait |>aa satisfait. M. de4sacé-
pède lesafait graver tous;deux, lun tome 111, p lan ch é ^
figure . i.re, et ïau tre , figure : 2 (îe la meme plançj:ie.;; Le
dessin n.°, î représente bien le filet afongé .de la dorsale,
la longueur des ventrales, la relation de la dorsale ët de
l’anale avec la caudale à* bord découpé, la saillie dé la.
tête; mais les dents nef*sont pas bien rendues. ; L’autre a
le premier rayon courbé; voiiL pourquoi il ne%ie paraît
pas alongé en filet. D’aillettrs la bosje de la tête et les
dents, ici miêux . exprimées, la grandeur des éçailles, tout
ponfirme l’ideotité de ;ces deux dessins.’Le coris aigrette
et le coris anguleux ne sont d'ond établis que ^ur une
même espècfè. Lacépêde a sans^doute voulu rendre l’idée
de5cétte sorte de casiijue surmontant la tête du poisson^ en
le nommant du nom Ré'coris, <fu’il a#ensuité attribué,
par faute de mémoire, a/Cdmmerson; car je ne* trouve
pas ce nom dans .^on manuscrit. .
. M. Quoy a donné, dans l’expédition de l’Astrolabe, à
la planche ig. des poissons, une: très-bonne figure de nette
espèce; mais il l’aregardéexommenouvelle, ef il la publiée
sous le nom de gireEe à front-bombé; ( jùlis gibbifrons ).
M. Bennett, en décrivant des pqrssons de l’Isle-de-France,
lui avait déjà donné un antre nom,:, c’est son julis Cuyieri. 1
, M. Ehrénb erg l’a qb§e.rvée .dans la mer Bongg. M. Riippel
a pùblié*une figure a'for*t exactfe, mais coloriée,d’après un
poisson déjà; mdrt. Il paraît que la. bandé verte qu’il a
tFacée par le milieu du cqrps. subsiste «assez long-temps;
car j’en vois des traces sur nos, poissons secret décolorés.
Il l’a appelée julis aygula. Mais comme je suis obligé de
réunir Jbi^djeux espèces de Laeépède en une,.je crpis
mieux de prendre pour épithète le nom de genre ima-
ginétpar Laeépède, et qui rend bien le caractère de cette
espèce.
La Girelle étalée, fi
(Jztiis s t e l l a t u s hob. ) i
Il y a encore à l’Isle-de-LraiBée une autre girelle à rayon
de la dorsale »prolongé en filet, |
mais qui n?a pas de bossé?syMa tète; et qui se distingue aussi par
ses écailles plus petites; car j’en compte soixante-dix rangées de
1. BennVPnceéd. of 'SfaV'Wfr J , to3r. — 2. Allai zu der Rase
im nordl. Àfr.', tab." 6ÿ 5. !