caudale, nfest» guère que.;du huitième de la longueur totale. 'La
caudale est arrondie vers les angles,,e.tlebord est presque-droit. Les
ventrales , insérées à, peu ; près sous, le milieu des pectorales, sont
triangulaires; mais leursàngles sont arrondis.
B. 5,; D.;1'Î>18-19/12; A; 3y9; C.13; P. I5; V. 1/5-
Les écailles sont mé$.ocrésr régulières, minces; à bord lïss&et
. comme membraneux : j’en compte quarante entréïpuie et la caudale.
Sur une; détachée, on voit-que la portion nue de l’écaille esttrtdn-
■ gûlàire, et que sa làrface est finement striée et plus finement grenue ;
la portioïl radicale-, quadrilatère, plus que Rouble délia p o tio n
libre-ïleScentre en est très-finement granuleux-, et l e ptmrti^uSaest
fortement-strié par les rayons de l’éventail.-Mais nous':vnyons ^uel-
■ quefois ces rayôns former unéventail ôrdinaire, et partir dlùnpoint
comme centre; et sur d’autres individus,’ou mieux, sur donnes
écailles prises sur le même individu, mais g. une'place n,orr-déter-
minée, on trouve un carré central très-petit; ébces écaille» paraissent
alors ê\ra intermédiaires*entré les deux formés que nousAendns dé
aîter. . . n
• figue latérale est composée d’une séné de tubulures ^eileicommenct
par être t-rkcée, près* du dos, au quart-d ^ la ‘bauVetié, se
courbe brusquement sous la fin de*la dorsale, et se rend à'iaic&udale
par le milieu du tronçon de la queue.
La couleur de ce labre, conservé dans l’eau-d^viè,--est un brun
tirant plus Ou moins au*chocolat, eïW v o if des tachesÿeues éparses
sur dés écailles, dé sprte'qüe le poisson devait être en grande bgtie
bleu duand il était vivant. La dorsale-estlrune yplus; clake qüé. le
corps. La pectorale et la cafidalé sont aü-contrairepfos,foncées,
presque noirâtres, et sur le bord de celle-ci on1 aperçoit des traces
•rie tachés violettes. (Sette, teinte est très-prononcée spt le bordrie
l’anale et des ventrales, et forme uê liséré fôolèt ou filas-.fonce fres-
- caractéristique de cette espèce. > * • . .
... Jerétrouve, en effet, ce caÆctère, sur des individus de couleur
fauve plüs ég'ale, dont lestâçhes bleues ne sont plus visibles ; et qui
ont la pectorale très-pâle. Mais eoriitne M. Domnando n'ons a envoyé
; d ’Athènes un ïnditidu à pectorale?fauve clair,- dont les taches bleues
i.,sont'hien conservées j je^çeg^d%gps différences ç'qmme accidentelles,
et ne s’appliquant qu’à des variétés,.probablement peu constantes.
Un autre labre de, &çue espèce, yenu de l’expédition de IVforée,
a même sur l^ è t é d l s pçfmts1 noirs quirappellent peux de nos
}?touras; mais j ’y j-e&rouve la-forme.elliptique dû corps dénotre labre
merle, et’fanale 'f # lls ’ventrales°qut leur lisei^é; caractériiÉq|îéyiU
^TNous- avoùs-^d ameuts* reçu çn làfbre des différons, ports
de la MéfliterrakeC^f c losquelâ lès correspoüdans au les
voyageurs nous ont mis en relation. La collection en a reçu
le.^res-lyeanx éç]rantiLl^^? prjîf à Toulon,jpar.'M. Kiërfor ;
à Martigues^gâr^M.JDelalande; ajMarseille e t \ Gênes,
par-M. Cuviers à1 I^urilltrd,^ Naples,.par
M. S a v i^ ^ e n ^ ^ T p a rM . Pa^auSîe^^T M i|m è , par
M. Bibrop.
• ,Sa- ’splanclinologie ne nous.a^offêrt ^aucune différence
bien .notable,
et ,$ur sqn squelette nous comptons, dïx-huit vertèbre^ abdq^iu|les
et vingt caudales^ I^esapophyses épineuses dW,trojs ^mièreSjConj
'"cQuyen.t /alrormer, l’évehtail .osseux qui soutient les rayons de Ja
nageoire caudale; Ta grandeur.et la prmondeur^d^*fo^ses externes
de là région Occipitale sontplûs7c^sraêraBlesqùe fcène’s Jdts’especes
précédentes.
l,\Cpst sans aucun doute te labrus merula âk Lïun^Jcar
il est facile dé^econnaître n b « .êspè|êwd^ns la figure
d’Alcïrovtncl^ ëiféëpa'r Artèlfs ofejpeut encore admettre
que Iffondeilt èn a^ôîilu parler3 rous le nom de merula,
quoique -sa, figure J'oit"inchns Bonne que là précéden|é;:
elîW’spnl d’ailleurs les semes*vraiment reconnaissables' et
sur lesquelles, repose le se'ptièjnè lafirë d’Artedi, dont Linné
1. Aldrovabde, De pisc., 1. I, cf'B, p.~35. — 2. Artediy Syn.^-Q. S5. —
3. Rondelet, 1. VI, c55, p. 172.;