■ ISO LIVRE XVI* PABROÏDESi
râtre assez foncé. Quelques individus? ont une taehe grise ou brune,
* peu marquée, sur les deux premiers rayons épineux, et d’autres
entre le onzième et le douzième rayon de là dorsale; on en voit
aussi chez d’autres une sur les troisième, quatrième et cinquième"
rayons mous, de l’anale. Jl y en a d’autres qui ont une tache-peu
' marquée -de hhaqttè côfo dè la queue. B
Lë corps de nos individus,’décolorés par l’alco©!, paraît jaunâtre,
tantôt marbré'de bYun clair, tantôt couvert:de points1disposés en
■séries régulières et formant huit à neuf lignes langitudinales.tjeux
dé çette dernière variété ont des lignes brunes sur les jougs.,
tfit ftisso, qui les a décrits frais, dit que lèvfond est couleur
“ d’outremer , nuancé et varié dé lignes sinueuses d’un ver fo jaunâtre
5 foncé, qui bordent presque toutes les écailles;' làf |forge et l’abdomen
sont argentés, glacés d’azur, et avée des reflets aurOre. La dorsale
est ornée 'de deux grandeà tachée noires, cerclées de fauve ; lés'
ventrales, aurore ajureples pectorales, ven'*jaunâtre, avec une
lunule bleue à leur base ; la caudale est dolorée ctistmne les pectorales.
espèce atteint près, de cinq pouces^ 's-
,,Noü? l’avons reçuffLde I^Qn|geUifoF, de. f o u lo n , ‘ de
Marseille, jde Nice^de Naples,, jde Messrne^d.e Malfe,
d,’Iyj<gtj et le nombre des individus rnoptre qu’elle v jèst
partout fort commune.
Nous avçns parmi ces nombreux crénilabres une variété
§ssipi, çôi^tan,t;ç> en.ce quelle,a
un rayon épineux de plus à la dorsale. -
».4«/9; A. Solfie.
Le corps paraît aussi plus chargéd,e points ou de marbrures
' noirâtres.
Ils viennent tous des mémes lieux que lès précédons.
Le grand nomb re d’individus .que j’ai étudiés eçaftp^fa-
tiveinent me fait oroire que Brünnich. a mentionné cette
espèce au ü i 76, p. 5g de ses Poissons de Marseille. Jecrois
caskfi< ut.?, e RÉKJEABRES. \ 54
qu’il a en?* sôus le§^ÿenxrfon éédigeanteeet àrtiele $ une des
variétés--où les taches-de la dorsale sont peu apparentes :
aussi n en ^tnlè-t-il pas; jnais tout le reste de la: description
convient parfaitement.
'Je- retrouve une seconde fois l’espèce dans Brünnichh
et par une description dans laquelle elle, est nettement
çgf^té^éeillIpÆeuv? n’oublie pas ici de; signaler les taches
noires de la dorsale.' Seulement Brünnich s’est trompé en
regardant les poissons qui faisaientdevsujet de cette seconde
dèseription Côïnmie üne^ia^ëtrijdesQn letbrus niÊ jB y mais
e|Dàîne tôJ^eÉtcmidéterminatooüsjetaient .resté# douteuses
d®ns l’esprit lie Brüpniçh, rejetait aux* auteurs quir traVaii-
laient après lui tdccïaircir les incertitudes^ e t on voit que
les moyens-étaient possibles;. G’est ce que ne fit pas GineHn ,•
car la. deseriptmnryague sous; jle h/f est devenue son
labrmguttatuStkplz séconde|r|)lus caractéiristique, estres-
t^jindiquée pomErfe une variété du lahrus unimaculatus.
Mrde ILaeépède a admis, sans plus de critique qüà son
ordinairêpe travail de Gmelin, e tc ’est-âinsî qüfoneëSpèüe
déjà signalée par Brünnich est restée Wmme inconnue, et
que M.Bisso l’arègardéecomme étant nouvelle’ eüléhthyd^
logie, et qu’il lui a imposé un nom particulier (Ms éa prè-
miÉrê édition. lütjan Roixml^y mais il la
reproduit tout de suite en double emploi ;earCe n’est
qu’une des nombreuses variétés de cette? êspècé qui ■ dst
nommée lutjanus Alber*tify- celle-'ci n*en différant , suivant
fo ^description, que par fi tâche noire de l’opercule. Qr,
e'ISe existe constamment dans -tous les. individus que j’ai * 2 3
! 1. iSfiolft niar. Adr. ^p., 9 7. ^jîv0 1,0*, _.
2. Risso, Iclith. d êH ^ c e jJ ). 376, ^ . YIU , fig"..28. 1 '
3. Ejusd., ibid., p. 3a3.