siir^les 'toûâ violacés quatre bandes longitudinales bleuâtresôu
lilas pâle, souvent confluentes ,- qt des points de même couleur
•&ur la nuque ët sur la partie antérieure du dos. La gorge et la
poitrine ont quelques traits, qu' points blanc de lait. Une ou deux
' taches nacrées se conservant sur la base de la dorsale, qui est.elle-
même pâle et tachetée de? brun ou d’ocelles plus“ oïl moins effacés-
Là caudalé a conservé quelques petits tfàits, e t i ’aBale, de‘s traceà
de rayures. Une tache nqjre existe dans.l’aiigle de là pectorale, et
une autre sur le haut* de la qùeue en a^jant de la caudale. n i
M. Duàsumier ncmsldectitles couleurs du poisson frais
de la manière suivante :
"est veft-gpréj.tacJîfité de vert noirâtre, çn forme. de
quinconce. La tête et la nuque ,^d’une^ teinte plüs claire, ont des
bandes et des points orangés, et il y a sür la base 3e la dorsale dés
taches d’un beau jaune. La dorâalè est variée de vert pâle et
d’orange; la caudale est violette* mouchetée de vert et terminée
par du rouge«? des pectorales et les ventrales sont vert pâle.
Telle ëst cette girelie/dont nous avons encore reçu des
individus longs de six pouces par les soins de MMulien
Desjardins, et .que*MM. Qüoy et Gaimârd*, Lesson et
Garnot,.ont pris aussi à l’Isle-de-France.^
dPçs .deux derniers naturalistes en ont doiyié une figure
coloriée d’après un indjyidu qui. avait &éî| perdu les belles
teintes- vefjës du ‘corps.. Ils.Tont r e g a ilp i^ to r t ^comme
une. nouvelle espèce* qu’il&ont nommée_GïRELLE demi-parée
{Julis semidecoratayhesson-, Atlas de la Coquille, p a s sons,
n.°‘.35 ). - - •
M* Ruppel U rejxo^véë' auSsi darhs là mer Rouge, ,et
JLgg donné une figure bien plus exacte et qui' ne laisse
rien à désirer. Cet habîle naturaliste Ta nommée halichores
eximius\, tout en hésitant à la regarder 7comme la meipe
}. fl gué Wirbelthierè zu der Faun, abyss, I f f 16, tab. 9, n.° i.
que le labre parterre ©u que 4â4abre échiquier de t^acé-
pède*. Gette synonymie‘ne peut être cependant douteuse.
En effet, Commetson avait depuis bien long-temps.observé
cette espèce, et en- avait rapport®, un dessin à la pierre
noire j clune bonne exactitude* M. de Lacépède, comme à
son ordinaire* a fiait’graver le dessin sous le nom ele labre
parterre ( labrus hortuïanus1 ) ', en meme temps que la
description de^Commerson, qui avait nommé l’espèce
labrus centiquadrus a/Jui fournissait, j/pette* seconde espèce
nominale. Je né crois pas‘d’ailleurs que l’on doive en rapprochée
le poisson^güré par Renard (tab. 7,'fig:'5o) sous
le nom de corbeille* C’pst une- gitelle p|obîblemeht dune
espèce parlicülière, mais qu’on ne saurait déterminer* sur
une enluminure • aussi mauvaise.' ~ 1
L a GlRgLLE BRIGADIER
(*lliiis decussatus, nob.; S p a ru s decussalus, W ‘. Benn.)
Il „y a dans Renard (folio 11, u.° sous le nom de
brigadierj une espèce voisine *de c'e labre parterre, mais
que je crois encore distincte fe t que l’on peut déterminer
én s’aidant du dessin original de l’amiral Corbeille de
Vlaining, lequël^est tout-à-fait .identique à la planche que
M; Whitchurch Bennett a donnée' de èette espèce dans
lés poissons de Géilan (n.*444r s@us le nom impropre de
sparus decussatus^
Le dos, est vert, passant par degrés au jaune brillant sbüs le
ventre. Tous les flancs sont marqués de taches carrées; noirâtres
• sù,r le dos et orangées sous le ventre; la tête, verte, est ray'éfe de
rouge; la nuque est couverte de points fouges'; sur le devant du
1. Lacép., III, tab. 29, fig. 2. — 2. Ejusd., ibid., Ill, p. 493.