jaune dans le milieu; et*près de la base un petit trait rouge; les
taches des flancs .sôn^iôires.
Nos individus ont cinq- pojices de long. La figure donnée
dans l’Astrolabe (pi. 2 9 , fig. 2 ). est loin.'detre exacte;
la nuque nest pas assez bombée, les dents ne sont pas
assez "proclives, le fose de la caudale a été oublié, etc.
La Gl HELLE DE L eSCHÈNAULT.
( Julis. Lesch én a u lti, nob.)
M. Leschenault a rapporté de Bourbon une girelle voisine
des précédentes. ’
Elle a le front bombé, assez saillant au-devant des yeux, qui sont
plutôt petits. Les dents mitoyërings droites ét avancées^ celles de
l ’angle de la bouché petites, les intermédiaires très-fines. Les écailles
sont grandes, à bord mince, non strie fumais elles-lë sont dans le
centre. La'portion radicale est large ertduîëcôuvei'te destries
rayonnantes, celles des côtés étant plus distantes qoe cèlles du
triangle central. Lé dessus de la tête- est violet, le bas des johes
rose; de grandes taches, devenues bleues dans l’eau-de-vie, couvrent
le dessus de la t è t e le sous-orbitaire, la joue, la tempe, les
“ côUs d ëlà nuque dérrièrfe l’oeil, èt s’étendent sur l’opercule et un
peu sur lè sôitë-opercule, dont le' haut est .bordé pàr l’üne d’elles ;
màis il n’y ën a pàs'SÜr l’intèroperculé. Lè'dos éstf devenu obscuç.
à reflets rougeftrès] êf Fön voit sur chaqueécâillè une taché- étroite
verticale ën croissàût, dont plûsieurs réunies font une baûdû argentée#
dbli'qüe de l’aissèllè sûr le ventre. La dorsale a des teintes violacées
et fine bande pâle à-la base. L’anale a uîie bande blanche
très-nettement dessinée. Xa caudale, tronquée et légèrement arrondie,
»'sur un fond pâle quatre ou cinq bandes verticales, confluentes
. et violettes.
fe D. 9/11; A; 3^11, t>te. '
Les» taches sont o rângé’es sur le poisson frais, dont là couleur
générale'éât vert-pré. Les opercules sont jaunes; le reste de la tête
est;vert plus foncé que le ;corps. La caudale est jaune et ses raies
orangées; l’anale est blahche et sa- bande est Orangée.
Cette description dés couleurs est tirée des notes de
M. Dussumier, qui a retrouvé cette espèce à l’Isle-de-
Frlnce. Nos individus dépassent six pouces.
La G ir e l l e d e E y d o i îx .
( Ju lis E y d o u x ii, nob.)
M. Eydoux vient de rapporter des îles Sandwich une
fort belle espèce de girelle qui na pas encore été décrite,
ei: que, je me fais un vrai plaisir de lui dédier.
Sa forme rappelle assez .bien celle de la girelle de notre Méditerranée;
elle a cependant la nuque plus bombée. Sa hauteur égale la
. longueur de la tête, et est contenue quatre fois et un tiers dans
. celle du; corps, y compris la caudale! Le museau est peu aigu; les
dents mitoyennes sont dirigées en avant et pointues: il n’y a pas
de: crochet,1 à l’angle de la bouche. La dorsale est longue, mais
moins haute que l’anale, qui mesure près de la nâbitié de la hauteur
du tronc. La caudale est légèrement arrondie.
D. 9/12 ; A, 3/1% C. 13; P. 15; V. 1/5. -
Les éçaiUes sont très-petites; il y en a plus dé quatre-vingts entre
| l’ome et la caudale, j’en compte cinq à six au-dessus de la ligne
latérale, :qui est tracée par le premier sixième de la hauteur, et
trente-trois ou trente-quatre rangées au-dessous. Ùne écaille est
oblongué, du double, plus longue que haute, mince et comme
membraneuse; sa surface radicale est sillonnée par dix-huit rayons
qui entament le bord. La ligne latérale est formée d’üne suite de
tubulures serrées, obliques, remontant vers le dos sous la dorsale,
et devenant horizontales sur le tronçon dé' la queue.-'
La couleur du poRson, conservé dans l’esprit de vin, est distribuée,
par trois larges raies noires longitudinales; une, qui naît sur
« le-front, passe le long du pied de la dorsale, suit le dos de la