LI VR-K XVI. • LABROÏDES.
ou lilas, longent les flancs; le pied de la dorsale et-de lknale est
teint de cette nuance. La bandelette supérieure naît de l’angle de
l’opercule, l’inférieure _de l’angle du sous -dpercule, et passe sous
la pectorale.
La tête est pb^s variée : une bande violette-monte- de loe il sur
Fbecipüt 'i"e^ ën‘se réunissant à celle du côté . opposé , formé un
chevron notable sur le dessus de la tête. Du sommet de ce chevron
descend verticalement un trait large, mais côhrt, oui s’anastomose
avec Un autre trait horizontal, tire de l’oeil a l’angle de 1 opercule.
Le sous-orbitairé porte aussi un trait tracé de l’oeil Vers le bout
du museau. Une bride transversale passe spus la mâchoire inferieure,
et.se prolonge en une bande plus pâte, qui divise le préopercule
et s’étend même jusque sur l’opercule. L’intèropercule a aussi du
violet. j- ■ ■ ■>
L’oeiiest d’un beau jaune au milieu de ces nuances lilas. La doigjde
a la base violette : la moitié supérieure, pâle ou jaunâtre, a deux ou
trois traits ondulés, plus ou moins effacés et probablement lilas.
La base de l’anale est de cette même coùleur et bordée d’olivâtre;
les ventrales et les pectorales sont jaunes ; la caudale offre trois
ou quatre arcs concentriques violets, et les deux angles de son
bord noirs' Un ocelle bleu foncé Ou noirâtre relève la couleur de
l’angle membraneux de l’opercule.
Çetté description est faite sur un individu long d’environ
six pouces, envoie de la Murtiniquesous le nom
de patate. -, !
Nous avons dit que le père Plumier en avait laissé un
dessin où. le corps est peint-en vert, les raies en rouge;
le chevron de la tête est bordé de bleu; les.nageoires ont
un fond jaunâtre ou olivâtre; la bande mitoyenne de la
dorsale est rouge;> bord de l’anale est de la même couleur;
la caudale a des zones violettes et bleues, et les augies
brun noirâtre. Plumier avait inscrit sous son dessin turdus
marinas varius; vulgbf petit perroquet.
M. de Jiàcépèdé s’est servi “de cette figure et de> ce .nom
polir- inscrire parmi ses labres un labre perruche ; mais
il n’a'pas! reco'niïu l’identité qui existe entre le dessin de
Plumier et la figure de Bloch dé Jsâ grande Ichthyologie
(|0 ;;ù84, figri;;5.'‘JGe naturaliste‘avait acheté son* poisson,
comme il d itd a n s un eiican hollandais;, etsquand on a
acquis l’habitude de reconnaître, comment Bloch peignait
les poissons. Secolorés qui devaient servir à son ouvrage,
on nç peut douter que le labrus bivittatus ne soit le même
que celui décrit dans cet article : on le reconnaît à l’aspect
général“, . aux pores tracés,sous „-l’oeil et sur la joue, aux
arbûscùles de la ligne latérale et aux deux lignes, du corps ;
mais la couleur des ces lignesy comme cellé du trôneiet •
déf nageoires ,-est de pure invention.
J’ai sous les yeux une variété de cette ^espèce.,'remarquable
par la couleur jaune uniforme dés nageoires verticales.
Elle n’offre aucunes traces de bandes * et il n’y a
point de taches noires aux angles de la caudale. Je l’ai
achetée à Amsterdam parmi d autres poissons' venus de
Surinam..
Les deux individus déposés dans lé*Cabinet du Roi sont
longs de 1 cinq pouces* j •
Dès observations ultérieures décideront si cette variété
doit être regardée comme une espèce.
La Girelle de Garnot.
(Ju lis 'Garnotij hob.) .
Une autre espèce., envoyée5 de la Martinique par M.
Garnot,
a la tête un peu plus petite et le museau un peu plus pointu.
Cette girelle paraît avoir eu la tête blette. Trois ou quatre traits