poisson cuit deviennent vertesgg plus foncées /que celles
de l’orphie.
Le Gré^ abre à c i ^ o t a c h e s .
{Gpernlfibms quinquemaculcitus ± Risso. )
M. Risso a donné, dans sa-seconde édition, sous le nom
que nous adoptons avec lui, un crénilabre qui,est different
du poisson auquel Bloch avait donné cette épithète.
Cest une èshëcé Voisine ou peut-être ûne simple'variété
du crénilabre Roissàl.
U a les mêmes formes* lëi memes nombres de rayons; mais1-les
taches de la dorsale" sont au nombre dje cinq : urfè sur-les defe
premières épineëf la seconde; sur les-cinquième, sixième et septième
rayons; l£ troisième, sur les dixième, onzième et douzième;, «elles
des' rayons mous sont dans les mêmes rapports avec 1èV i%©jis
que.celles du crénilabre Roissal. L’anale a deux taches; une autre
existe sur l’opercule, et une de ' chaque coté de la quëue.- .
Nous l’avons rdçu de Païenne par, M. Constant -Prévost
Nos individus ont trois pouces de longueur.
Suivant M. Risso *les couleurs sont aussi un peu différentes du
précédent. Le des est vert tendre et le ventre argenté, et Hoûit le
côté est parsemé d’écailïes bleu d’azur, qui forment un réseau; le
tout traverse par des raies-longitudinales obscures. Les joues et les
. Qpèreülês oht, sur un fond .glacé d ’azur, des lignes obliques d’un
brun rougeâtre; les pe<aor^s sont vertes®|i yentralps bleû der cjjffy,
.l’anale rougeâtre mêlé de bleu; la caudale,d’un*yert pâle, est poin:
tillée de rouge.,
Ils vivent s u r h i srochers couverts d’âlgues marines, et
sont plus abondans-pendant les mois de Novembre et
Décembre.
L e ÇtfÉBpinABRE QUEUE NÇIRE;
( Crehilabrus* melanoceMus ] Risso.)
Un autre petit crênilabré de la Méditerranée a été décrit
pour la première foisrpâr M. Bisso, àqps le, nom d e ïutjanus
melanocerciu^ description qui a. pris place dans la seconde
édition, parmi les crénilabres.
Il'-a le êpyps alongé; sa h a u t^ .fa it ;lé quart dé,‘là longueur
J'tot^lè^ fses^ dents; sffirit petites et égales, les ,crénelures fines, et.
s’étendant autour même du préopercule, qui est trës-roüd.
; JD. l ’V 6 ^ 3 (Æ/.etc,,
* D’autres individus ont , comme l’indiqnp M. Risso :
D.. 17/îj.A. 3/9,
La peau de la tête n’ar que peu de pores. Le corps est brun; le
dos-test! rembruni par dés teintes bleu foncé ; un trait de cette
couleur passe au-dessus de l’oeil, et un autre, plus délié et plus
' noirâtre-, prend naksance sôusderbord dëdlorbhê, se^ontburne
un peu de manière %dé«rï¥e une pëtiteVtîuiÆie’ convexe sous- le
passer? souë la mâchoire
tinfériêùfè- La dotsate tttÇk câhdàïÿî'SOat rembfpnies et' If^ées de
'■ bleu; l ’amale^ est pfos claire et plus bleuâtre p k base de la caudale
’ es.t plus pâle que la plus grande portion- de- son extrémité, laquelle
a dés tachçs . qu des points* noirâtres. qu’on voit, aisément en
étalant‘cçttfe nageoire ^ k pectorale est pâle«,; avec une tache noire
sur l’extremité des rayons supérieurs. y
Tel'eSt le ppislon’cori^ervê daus l’eau-de-yiéjunais M. Risso , qui
%le décrit d?à^rês le frais ,?lui donne le -corpsToûige^.' k dorsale plus
obscure que ,1e dos,' et a reflets bleuâtres; les-pectorales- orangées;
la caudale est liséréedfe blanc; l’anale estéroüssepointïllée de bleu»
On voit' cette petite *êlpe€e sur les'rochers garnis dç
plantes marines, pendant les mois de Juin, Juillet et Septembre.