long de. quatorze pouces,' Bien.nonsèrvéy acheté àIla Halle
de Paris , sôuS ta nom rù<$ perrocjuët de mer.
Sa couleur était fort agréablement variée; il avait le; dos‘dun
beau bleu, à reflets verdâtres, qui lui donnaient üne teinte d’^^ue-
marine brillante, ^affaiblissant sur les. pôtes et passant au1 blanc
nacré sous le ventre. Tout le corps est couvert d’un roseau de mailles,
de couleur orangée ou aurore, rembruni sqr le dos ,_tqugeâtre sur
la tète, vive aur ^e ventre et survies nageoires, qui sont bleues.(Les
p e c to r a l seules avaient lqs rayons orangé^. Les lèvres supérieures
et l’intérieur de la bôu'che étaient d’ùn. B'eau vert ; les inferieures et
la membrane brancbiostègp d’un beau blanc.
Wons avons trouvé dans les papiers de M. le comte de
Laçépède le: dessin d’une 'vieille de Féçamp, peint de couleurs
entièrement semblables.'
Nous avons reçu la même variété de Brest, parles soins
de M. ^ a rn o t, Sbus le n o n rid ë vieille rouge.
Le fond de la couleur du ffôâ'ùt des nageoires étàit veÆ les
flattes"et; le ventre argentés, et les mailles plus brillantes •■étaient
d’une belle couleur de minium. Sur la caudale, les océlîes.étaient
.violets, |
Ge rpoisson a plus d'un pied de long.
Nous venons de recevoir un grand nombre de ces vieilles»,
pêchées au Groisic , et que M. Bâillon s’y est procurées pour
nous les communiquer. Elles sont aussi fraîches qu’au softir
de l’eau, et n’ont toutes que six à sept pouces. Ea'codleur
de çes poissons varie presque autant que celle des poissons
rouges que nous conservons dans: nos bassins..
Le fond est verdâtre r et lâ tête conserve toujours uniformément
cette teinte; mais le rouge, qui y est mêlé en plus ou moins grande
abondance, varie depuis la teinte Ja plus vive de vermillon jusqu’à
l’orangé pâle, et même au jaune verdâtre. Quelques individus ont
des mailles irrégulières sur \oiit le corps ; d’autres n ont que des
^res;lon® peints dfegrandes; marbrures ; quelques
unes de ces vieilles ont la caudale, sans tâches,; d’autres l’ont tachetée.
gjg Ndms.trouvons aussi !de,b|es variétés, ayant toujours les
•nombres, de rayons s comme nous les donnons la dorsale
et-à l’aâalé, qui sont distinguées des-pêcheurs/sous le nom
de vieille fauhei ^ e u s ^ n devons de pareilles à ML Gàrnot,
qui les’ a envoyées sous ce -nom avec des Vieülés rouges. N
Il paraît que sur d’autres*individus le vert domine, et
est étendu d’une manières plus uniforme'; car les pêcheurs
de Brest „ont donné dWésyieilles %y£,^épkhàte de vertes,
qui ont encore les marnés nombres de rayons.
b.'20/ïl'/;Ai 3/9,'eie.V '
Nous observons aussi*aveaahond'ance -une variété de ces
labres^'qui non-seulementvarie par les couleurs,mais par
le nombre de râÿQtis^aitisrtious 'en achetons sur tiosmar-
çhés de Paris ', dont le fond['de la couleur, plutôt'bleue qhe
verte, est maillé de rougè. brique.
Decelles-là nous en avons un individu qui a les nombres
suivans :
D. 21/Ï05 A. 3/9, etc- ‘
•Nous ledevQns.k M. Baillon.-
D’aütres, qui ttaient maillées de couleur semblable, ont ;
D. 20/10 ; A. 3/9, etc.
Nous en avons .observé de couleur olivâtre sans aucune
trace de réseau rougeâtre, ou même de couleur brune assez
foncée, ayant
H f f i g t D. 21/10;;,; A. 3/9, .etc.
M. Kiener a rencontré cètte même variété à Saint-Malo.
Nous en avons reçu une de Fécamp ayant encore plus
de rayons.
P P H P P p m D. 21/11; A. 3/9-, etc.- -